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Le DOJ accuse 3 hauts dirigeants de SafeMoon de fraude et blanchiment. Le PDG et le CTO de la startup ont été arrêtés. Le troisième cadre court toujours.
Mercredi, le département de la Justice américaine a dévoilé un acte d’accusation contre Braden John Karony, Kyle Nagy et Thomas Smith. Le DOJ accuse les trois dirigeants du projet crypto SafeMoon de complot en vue de commettre une fraude et de blanchiment d’argent.
Comme allégué, les défendeurs ont menti aux investisseurs de SFM sur la question de savoir si l’utilisation par SFM des liquidités « bloquées » était inaccessible aux défendeurs, ainsi que sur leur détention personnelle et leurs échanges de SFM. Alors que la capitalisation boursière de SFM atteignait plus de 8 milliards de dollars, les accusés ont détourné frauduleusement des millions de dollars de liquidités prétendument « bloquées » de SFM pour leur bénéfice personnel », a écrit le DOJ.
On apprend que deux des accusés, Karony et Smith, ont été arrêtés juste avant l’annonce des poursuites du gouvernement américain et que le troisième, Nagy, est pour le moment introuvable.
Lancée en mars 2021, la cryptomonnaie SafeMoon était soumise à une taxe de 10% sur les échanges. Les SFM taxés étaient transférés dans des pools soit-disant « verrouillés » afin d’améliorer la liquidité du jeton.
Les accusés ont délibérément induit les investisseurs en erreur et détourné des millions de dollars pour alimenter leur projet cupide et s’enrichir en achetant une voiture de sport Porsche personnalisée, d’autres véhicules de luxe et des biens immobiliers », a ajouté le procureur Peace.
Au printemps dernier, SafeMoon avait fait la une de l’actualité après un piratage de 9 millions de dollars. Le hackeur avait finalement restitué une partie des fonds. On peut aujourd’hui se questionner sur sa véritable identité.
