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D’après la Banque des règlements internationaux, 15 banques centrales pourraient émettre une monnaie numérique de banque centrale (CBDC) destinée aux particuliers d’ici à 2030.
La banque des banques centrales, la BRI, a publié ce lundi une enquête sur les monnaies numériques de banque centrale, abrégées CBDC ou MNBC en français.
Selon la Banque des règlements internationaux, la majorité des banquiers centraux (93%) sont aujourd’hui « engagés dans une certaine forme de travail » autour des monnaies numériques de banque centrale, et plus de la moitié d’entre eux mènent des expériences concrètes ou travaillent sur un pilote.
La plupart des 86 banques centrales voient un intérêt potentiel pour les CBDC de détail (particuliers) et de gros ( banques et entreprises). D’après la BRI, il pourrait y avoir 15 CBDC de détail et 9 CBDC de gros en circulation en 2030.
L’enquête montre en outre qu’à ce jour, les stablecoins et autres crypto-actifs sont rarement utilisés pour les paiements en dehors de l’écosystème crypto, » précise l’organisation financière.
Quelques pays, comme la Chine ou le Nigeria, ont commencé à émettre des CBDC. En Europe, les autorités s’activent aussi autour de cette nouvelle forme de monnaie. La Commission européenne dévoilait fin juin le Paquet législatif « monnaie unique » prévoyant la mise en place d’un cadre pour l’émission d’un euro numérique.
L’an passé, le centre d’innovation de la BRI collaborait avec les banques centrales de Singapour, d’Afrique du Sud, d’Australie et de Malaisie sur le développement de prototypes de plateformes « multi-CBDC ».
A l’automne dernier, la Banque de France s’est associée à l’expérimentation Mariana de la BRI afin de tester les échanges transfrontières en CBDC en s’appuyant sur des AMM.
Le Fonds monétaire international annonçait en juin la création d’une infrastructure pour assurer l’interopérabilité des différentes CBDC à l’échelle mondiale.
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