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La blockchain Secret Network, se définissant comme « la plaque tournante de la confidentialité des données pour le Web3 » a fait état d’un financement de 400 millions de dollars pour consolider ses positions.
« Protéger la vie privée de ses utilisateurs ». Tel est le mantra de la blockchain Secret Network – émétrice du token SCRT– qui a décidé de mettre les moyens à la concrétisation d’un tel dessein. Tout d’abord, Secret Network fait savoir avec emphase que plusieurs sociétés d’investissement « de premier plan » ont acquis des jetons SCRT et ont « rejoint l’écosystème Secret en tant que « parties prenantes essentielles ». Vaste programme au sein duquel ont donc contribué des protagonistes de la cryptosphère comme DeFiance Capital, Alameda Research , CoinFund et HashKey.
Secret Network est le premier acteur et le leader du marché à résoudre ce qui reste un besoin fondamental pour le Web3 : la confidentialité des données pour les applications. Nous sommes ravis de devenir des partisans de l’écosystème Secret et nous sommes impatients de contribuer à accélérer sa croissance mondiale dans tous les secteurs et aspects », s’est enthousiamé Brian Lee, associé chez Alamada Research.
Mais ce n’est pas tout. Outre cette première actualité, Secret Network a fait état de l’ouverture d’un fonds de 225 millions de dollars auquel ont contribué 25 investisseurs et partenaires de l’écosystème existants. L’objectif est d’étendre la couche d’application de Secret Network (y compris dans la DeFi et les NFT) et de renforcer l’infrastructure réseau.
« L’objectif principal du fonds de l’écosystème est de s’assurer que chaque individu, équipe et organisation qui s’appuie sur Secret a une voie claire vers l’autonomie et un soutien pour commercialiser ses produits. Nous voulons que les développeurs construisent en toute confiance dans notre écosystème pour les années à venir », fait savoir la société dans un communiqué.
Enfin, troisième et dernière étage de la «fusée Secret Network », la mise sur orbite d’un pool d’accélérateurs de 175 millions de dollars entièrement financée en SCRT. « Celui-ci sera utilisé pour soutenir les initiatives de croissance critiques à travers DeFi, NFT, jeux et métaverse, et d’autres secteurs d’application essentiels sur Secret Network », explique l’entreprise.
Pour rappel, la blockchain est à l’initiative de jetons non fongibles, les fameux NFT susmentionnés, représentant des scènes coupées de « Pulp Fiction », le film mythique de Quentin Tarantino, sorti en 1994. « Je suis ravi de présenter ces scènes exclusives de « Pulp Fiction » aux fans. Secret Network et Secret NFTs offrent une toute nouvelle manière de connecter les fans et les artistes et je suis ravi de faire partie de cette communauté », avait déclaré Tarantino au moment du lancement de cette collection.
Mais cette initiative « personnelle » a déclenché le courroux des studios Miramax, qui détiennent les droits de l’édition classique de Pulp Fiction, arguant que Quentin Tarantino avait allègrement outrepassé ses droits. « Le comportement de Tarantino a contraint Miramax à déposer cette plainte contre un collaborateur estimé afin de faire respecter et de protéger ses droits intellectuels et contractuels sur l’un des films de Miramax les plus emblématiques et précieux », avait écrit la société, qui souhaite également capitaliser sur la technologie NFT, dans sa plainte. Ce sera donc aux tribunaux de trancher et de poser les jalons d’une jurisprudence sur les droits de détentions de ces nouveaux actifs.
