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La multinationale Deloitte se lance dans les identités numériques avec la parachain Polkadot KILT. Le but : proposer des « identifiants numériques réutilisables » supportant et facilitant les processus KYC et KYB, tout en apportant plus de sécurité.
Le cabinet du Big Four a annoncé jeudi vouloir émettre des « identifiants numériques réutilisables » compatibles avec les processus Know Your Customer/Know Your Business et basés sur la technologie blockchain KILT.
Les processus KYC et KYB permettent de vérifier l’identité d’un individu ou l’existence d’une entreprise. Beaucoup utilisés dans le secteur bancaire mais aussi dans la finance décentralisée et le gaming, ils sont aujourd’hui « inefficaces pour l’entité de vérification » et « répétitifs pour le client individuel », selon Deloitte.
En proposant des identifiants numériques réutilisables ancrés sur la blockchain KILT, Deloitte transforme les processus de vérification pour les individus et les entités. Des informations d’identification numériques pratiques, économiques et sécurisées ont le potentiel d’ouvrir de nouveaux marchés numériques, du commerce électronique et de la DeFi aux jeux », a clamé Micha Bitterli, responsable des services gérés chez Deloitte dans un communiqué.
Dans un post LinkedIn, Deloitte précise que la solution permet de partager seulement les données personnelles souhaitées et d’apporter une couche de sécurité supplémentaire. « Les informations vérifiées sont stockées dans votre portefeuille numérique, qui n’est accessible que par vous. Le portefeuille est votre point d’entrée pour le Web3 », ajoute la firme.
Les identifiants sont signés numériquement par Deloitte et le cabinet a la possibilité de les révoquer dans le cas où les conditions du client ont changé après son émission, selon l’annonce.
Avec les solutions d’identité rationalisées ‘Built on KILT’, les clients peuvent utiliser des informations d’identification numériques vérifiables sur plusieurs services, tout en gardant le contrôle […] Et en tant que parachain Polkadot, KILT offre l’échelle et la sécurité nécessaires aux entreprises partenaires », a de son côté commenté Ingo Rübe, le patron de la startup allemande BOTLabs à l’origine du développement de KILT Protocol.
Dernièrement, l’acteur mondial de référence en audit nouait un partenariat avec le fabricant de portefeuilles Ledger afin d’accompagner les entreprises dans la sécurisation de leurs actifs numériques.
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