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Figure de proue de la blockchain Cardano et de son token ADA, Charles Hoskinson a levé le voile sur ses ambitions pour 2022 avec, toujours en ligne de mire, la volonté de favoriser l’inclusion financière en Afrique.
La communauté crypto fourbit ses armes à quelques encablures de 2022. Après une année 2021 sur les chapeaux de roues, les protagonistes de l’écosystème préparent le terrain d’un cru 2022 tout aussi incandescent. Après la fondation Dogecoin qui fourmille de projets ambitieux pour sa devise native, c’est Charles Hoskinson, architecte de Cardano, qui a pris la parole, via une vidéo Youtube, pour présenter son tableau de marche des 12 mois à venir.
Après avoir œuvré au lancement d’Ethereum en 2015, Hoskinson avait pris le parti de lancer son propre projet de plateforme à smart contracts, deux ans plus tard. Aujourd’hui ADA, la devise fondée sur Cardano, jouit d’une capitalisation boursière de 51,18 milliards de dollars, ce qui en fait la sixième crypto-monnaie au monde.
Après avoir passé en revue les tendances prégnantes de l’année 2021, notamment la « révolution » des jetons non fongibles – « deux millions d’actifs ont été émis sur Cardano et la majeure partie d’entre eux étaient des NFT », a souligné le dirigeant- ou encore le « boom » engendré par la finance décentralisée (DeFi), le développeur est entré dans le vif du sujet, concernant l’évolution de son réseau.
Mon objectif, pour la seconde moitié de 2022, est de parvenir à rassembler tous les éléments pour aboutir à une transaction de microfinance de bout en bout sur Cardano », a-t-il dit.
Et de poursuivre : « Ainsi, une personne réelle basée au Kenya ou ailleurs dans le monde avec une identité et un score de crédit basés sur la blockchain pourra procéder à des transactions dans la plus grande sérénité ». Pour ce faire, Cardano va mettre sur orbite une structure formelle de projet open source. « Elle sera peu ou prou similaire à Hyperledger (blockchain lancée par Linux fin 2015 ndlr). De nombreuses institutions y seront connectées et toutes les personnes qui travaillent sur Cardano y seront transférées, y compris moi ».
Comme susmentionné, Hoskinson veut ainsi asseoir ses positions en Afrique et œuvrer à l’inclusion financière du continent. Fin septembre, au sortir d’un road-trip dans plusieurs pays, la fondation Cardano a signé plusieurs accords avec le Burundi et la Tanzanie afin de démocratiser la blockchain, former les développeurs locaux et aider à la transformation numérique de ces territoires.
Le lancement d’une académie blockchain au Zanzibar – archipel au large de la Tanzanie- a également reçu l’onction des pouvoirs publics locaux. L’Ethiopie a également été l’une des étapes de ce périple et la fondation crypto, de concert avec le gouvernement, a permis d’octroyer des identifiants numériques aux étudiants afin que ceux-ci puissent suivre en temps réel leurs résultats d’examens sur la blockchain Cardano.
Ainsi, comme en 2021, Cardano devrait poursuivre son travail de démocratisation en Afrique, âprement convaincue du potentiel du continent sur le segment de la blockchain et des crypto-actifs.
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