Par 
La Bourse de Londres estime que la blockchain peut rendre l’échange d’actifs traditionnels « plus fluide, moins cher et transparent ». Elle prévoit de proposer une plateforme basée sur cette technologie en 2024.
Lors d’une interview accordée au Financial Times, le responsable des marchés de capitaux du London Stock Exchange a déclaré que le groupe comptait lancer un nouveau service d’échange tirant parti de la technologie blockchain.
La bourse de Londres étudie le potentiel offert par la blockchain depuis environ un an et a finalement décidé d’aller de l’avant, selon Murray Roos, qui précise que l’entreprise a attendu que les investisseurs soient prêts et que la technologie se soit avérée vraiment efficiente.
L’idée est d’utiliser la technologie numérique pour rendre le processus plus fluide, moins cher et plus transparent … et de le réglementer », a-t-il dit.
La tokenisation de la finance traditionnelle est engagée depuis quelques années désormais. Les initiatives de grandes banques, y compris en France, en témoignent. Et pour le géant américain BlackRock, son impact s’annonce monumental.
Alors que de plus en plus de projets de tokenisation d’actifs émergent, Roos indique que le London Stock Exchange sera la première grande bourse mondiale à offrir aux investisseurs un écosystème alimenté par la blockchain de « bout en bout », incluant l’ensemble du cycle de vie des actifs financiers.
La bourse londonienne, qui doit obtenir d’abord le feu vert des régulateurs, souhaite lancer ce nouveau service à partir d’une entité distincte au cours de l’année 2024.
A noter que la plateforme ne sera pas compatible avec des actifs numériques comme Bitcoin et Ethereum. Elle est seulement basée sur la technologie sous-jacente de ces cryptomonnaies.
En avril dernier, la filiale LCH du groupe britannique s’est associée à GFO-X, une plateforme régulée de dérivés. LCH fournit à son client des services de compensation pour des produits Bitcoin. L’an passé, le London Stock Exchange Group a mis la main sur TORA. L’opération a notamment permis à la bourse de proposer du trading de crypto-actifs.
