EchangeurNewsRegulation

Le FSB souhaite s’assurer que les règles pour les bourses crypto sont suffisantes

Suite à la publication de ses recommandations, le Conseil de stabilité financière cherche à savoir si les risques liés aux plateformes crypto sont « correctement » couverts.

 

Ce mardi, le Financial Stability Board a publié un rapport indiquant que des réglementations supplémentaires pourraient être nécessaires afin de limiter l’impact des faillites des grandes entreprises offrant des services crypto, comme FTX, sur la stabilité financière.

Les implications sur la stabilité financière de l’échec d’un ‘MCI’ dépendront de la mise en œuvre et de l’application efficaces de réglementations complètes et cohérentes sur les marchés de crypto-actifs à l’échelle mondiale. Des travaux supplémentaires pourraient être nécessaires pour améliorer la coopération transfrontalière et le partage d’informations et pour combler les lacunes en matière d’informations identifiées dans le rapport », a écrit l’organisme mondial dans un communiqué.

Pour le FSB, qui publiait cet été ses recommandations à l’intention des régulateurs, les vulnérabilités des plateformes crypto sont similaires à celles dans la finance traditionnelle. Mais, « certaines combinaisons de fonctions pourraient exacerber ces vulnérabilités ».

Par exemple, l’engagement des MCI dans le trading pour compte propre, la tenue de marché sur leurs propres plateformes de négociation et le prêt et l’emprunt de crypto-actifs pourraient conduire à un effet de levier plus élevé », précise l’annonce.

Le FSB souhaite ainsi travailler avec les organismes de normalisation afin d’évaluer si les risques liés aux acteurs crypto justifient des « mesures politiques d’atténuation supplémentaires ».

L’organise veut aussi « envisager des moyens » de renforcer la coopération transfrontalière et le partage d’informations pour aider les autorités à réglementer efficacement les exchanges.

  Pour suivre facilement l’actu Crypto et Web3, retrouvez Coins.fr sur Twitter, Linkedin, Google, Facebook et Telegram