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Crypto : le logiciel de fiscalité Blockpit vise la France et le B2B

Blockpit
L'équipe Blockpit

Blockpit, éditeur de l’application Cryptotax, compte sur l’adoption de la cryptomonnaie en Europe et sur la régulation pour alimenter sa croissance. La startup autrichienne se prépare aussi à se lancer auprès des entreprises.

 

Les investisseurs américains en crypto-actifs sont désormais familiarisés avec les modalités fiscales applicables aux cryptomonnaies. Il est vrai que l’IRS, l’autorité en charge de la collecte des impôts, se montre de plus en plus vigilante à l’égard des actifs numériques.

De l’autre côté de l’Atlantique, le cadre fiscal est là aussi bien souvent en place, comme en France. La principale différence entre l’Europe et l’Amérique du Nord tient au niveau d’adoption des cryptomonnaies et des services associés, comme ceux liés à la fiscalité.

Croissance multipliée par 10 en 2021 et 2022

Ce marché de la fiscalité crypto est cependant en plein développement, profitant d’une croissance des usages en Europe, et notamment en France. 8% des Français ont ainsi déjà investi dans les crypto-actifs. Pour l’éditeur Blockpit, la France est incontestablement un marché qui compte.

La France est sans aucun doute l’un des pays à la pointe de l’adoption des crypto-monnaies et de l’entrepreneuriat. Nous sommes donc très heureux de nous associer à des acteurs français et de proposer une solution complète aux utilisateurs de crypto-monnaies français”, déclare son cofondateur et PDG, Florian Wimmer.

FLorian Wimmer

Florian Wimmer – PDG Blockpit

Déjà présent en Allemagne, en Espagne et au Royaume-Uni, la startup est en mesure de couvrir une large part des investisseurs crypto européens. Blockpit ne compte en outre pas s’arrêter là. Selon son dirigeant, les Pays-Bas et l’Italie devraient être les prochains marchés.

Cette couverture géographique est essentielle pour soutenir la croissance des revenus, mais pas seulement. Elle constitue également un atout pour négocier des partenariats avec « d’autres acteurs de l’infrastructure comme les bourses ou les dépositaires », souligne Florian Wimmer.

La réglementation comme moteur de croissance

En termes de développement du chiffre d’affaires, la startup crypto revendique une multiplication par 10 en 2021. Pour cette année, l’éditeur autrichien espère, a minima, réitérer cette performance.

Ce sont des projets très ambitieux, mais nous avons une équipe formidable, la réglementation joue en notre faveur et le marché des crypto-monnaies n’est pas trop mal non plus”, justifie le PDG.

Le patron du secteur crypto oublierait presque un autre atout concurrentiel : 10 millions de dollars. C’est le montant levé en juillet dernier par Blockpit. Et comme le précise Florian Wimmer, « la plupart de l’argent n’a pas été touché ». Si le capital a été mis à contribution, c’est d’abord pour faire grandir les effectifs, qui ont doublé au cours des derniers mois.

Cependant, Blockpit va aussi pouvoir financer la croissance de sa notoriété. Pour « la première fois depuis la création de l’entreprise, nous avons accès à un budget marketing considérable, que nous prévoyons d’utiliser lors de la prochaine saison fiscale », se réjouit le PDG.

Enfin, les ressources supplémentaires et le réseau que nos nouveaux actionnaires apportent en contribution nous permettent de nous développer plus rapidement sur de nouveaux marchés en Europe”, poursuit-il.

La directive DAC8 attendue pour 2024/2025

Pour soutenir son développement, la startup crypto mise notamment sur d’importants gisements de croissance. Ainsi, seule une minorité d’utilisateurs de cryptomonnaies est équipée d’une application telle que Cryptotax. De plus, la pression réglementaire est attendue en hausse.

Or, pour Blockpit, c’est donc un véritable levier de croissance. Et les chantiers réglementaires ne manquent pas en Europe, dont MiCA. Celle-ci n’a « pas vraiment d’incidence sur la fiscalité » toutefois. Il en va autrement de la DAC8 (directive sur la coopération administrative). Pour Florian Wimmer, c’est le règlement dont l’impact sera le plus significatif.

Elle définira une norme commune de déclaration. Elle déterminera comment les fournisseurs de services de crypto-actifs devront déclarer les données de transaction des utilisateurs aux autorités respectives. Nous pensons qu’elle entrera en vigueur en 2024/2025 et Blockpit sera prêt à fournir une solution plug-and-play pour une mise en conformité efficace.”

Les institutionnels s’emparent de la crypto et de sa fiscalité

A ce moteur de croissance, l’éditeur crypto compte en ajouter un second. Il prévoit de se diversifier au-delà du segment retail, qui représente plus de 90% de sa clientèle.

En effet, dès cet été, l’entreprise proposera des solutions de fiscalité à l’attention des entreprises et des fonds crypto. La clientèle institutionnelle « se développe rapidement » dans l’univers de la crypto, observe le PDG de la startup.

Nous recevons de plus en plus de demandes de la part d’entreprises qui détiennent des crypto-monnaies dans leur bilan, de fournisseurs de services de crypto-monnaies qui effectuent des transactions et paient même leurs employés en crypto-monnaies et d’un grand nombre de fonds de crypto-monnaies qui se créent”, indique encore le dirigeant.

La saison 2022 est bel et bien lancée pour Blockpit. Sur le plan fiscal, elle s’ouvrira dans les tous prochains jours en France avec la déclaration de revenus.

Christophe Auffray
Cofondateur et rédacteur en chef adjoint - Journaliste spécialiste de la transformation numérique depuis 2005, Christophe a notamment été rédacteur en chef adjoint chez ZDNet. Il suit de près l’actualité autour des actifs numériques et la décrypte au quotidien. Contact : christophe@coins.fr