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Désireuse de se départir de son image quelque peu loufoque inhérente à son statut de mème coin, la fondation Dogecoin – support de la crypto-monnaie éponyme- a dévoilé une feuille de route ambitieuse.
De retour des limbes et d’un sommeil cryogénique de plusieurs années après son lancement initial début 2014, la fondation Dogecoin a refait surface en 2021, dans le sillage du retour en force de la crypto-monnaie du même nom. Porté par une popularité initiale fulgurante, le Dogecoin (DOGE) était peu ou prou rentré dans le rang les années suivantes. Avant de refaire parler de lui cette année, grâce notamment au soutien affiché du milliardaire Elon Musk qui a notamment permis au cours de la crypto-monnaie de connaître quelques fulgurances.
Dans un nouvel élan démagogique de son cru, ce dernier n’avait pas hésité à qualifier le mème coin de « crypto-monnaie du peuple ». Outre le fondateur de Tesla, l’extravagant propriétaire de la franchise NBA des Dallas Mavericks, Mark Cuban, s’est également amouraché du Dogecoin, dont il a chanté les louanges tout au long de l’année.
Fort de cette popularité retrouvée, la fondation Dogecoin a annoncé plusieurs projets d’envergure pour maintenir cet élan. Ainsi, cette dernière a affirmé avoir pris contact avec Vitalik Buterin, confondateur d’Ethereum, afin de mettre sur orbite une « proposition unique » de PoS (proof of stake ou preuve d’enjeu dans la langue de Molière), un mécanisme plus « protecteur de l’environnement » supprimant de fait le concept particulièrement énergivore du minage physique.
Un élément ardemment dénoncé par Musk dans sa guerre ouverte avec Bitcoin. Jusqu’à présent, à l’instar de la concurrence, le réseau Dogecoin était fondé sur la « preuve de travail » (proof of work). L’évolution vers le staking de Dogecoin constituerait un sacré basculement.
Cette version « Community Staking » de PoS permettra à tout le monde – et pas seulement aux grands acteurs du réseau – de participer d’une manière qui les récompense pour leur contribution à la gestion du réseau, et en même temps, de redonner à l’ensemble de la communauté, a déclaré la fondation Dogecoin, dans un communiqué. Un cercle vertueux.
Parmi les autres projets de la « roadmap » délivrée par la fondation Dogecoin, avec toujours en filigrane de cette volonté de rendre accessible la crypto-monnaie au plus grand nombre, la création d’une bibliothèque « Libdogecoin ». Celle-ci permettra à tout un chacun d’avoir accès aux outils adéquats afin de créer des produits fondés sur Dogecoin. Sans bénéficier, pour ce faire, d’une expertise accrue et poussée de l’écosystème crypto.
Dans le même ordre d’idées, le projet « GigaWallet » a pour ambition de démocratiser le paiement en Dogecoin sur différentes plateformes de paiement. « Le projet GigaWallet est une initiative open source propose une solution API qui peut être configurée en quelques secondes et permet à un développeur d’ajouter des transactions Dogecoin à sa plateforme », précise la fondation.
Cette dernière, pour parvenir à remplir ses ambitieux objectifs, a dévoilé « les forces en présences » qui composeront son « comité consultatif ». Outre, Vitalik Buterin, susmentionné, les intérêts du patron de Tesla Elon Musk, seront, quant à eux, représentés par le PDG de Neuralink, Jared Birchall.
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