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L’Inde gèle les actifs de la crypto-bourse WazirX

Crédit : Shutterstock

WazirX est sous le coup d’une enquête pour blanchiment. Binance, qui avait annoncé acquérir la plateforme, déclare désormais que l’opération n’a jamais été finalisée, contredisant les propos de l’exchange basé en Inde.

 

Sur Twitter, une « guerre des mots » a éclaté entre les patrons de WazirX et Binance alors que l’agence indienne de lutte contre la criminalité financière a annoncé vendredi avoir gelé les actifs (environ 8 millions de dollars) de la crypto-bourse installée à Mumbai dans le cadre d’une enquête pour blanchiment d’argent.

The federal Enforcement Directorate (ED) suspecte WazirX d’avoir aidé des entreprises de prêt à blanchir des fonds illicites en les convertissant en pièces numériques sur sa plateforme.

Suite à la nouvelle, le fondateur et PDG de Binance a fait savoir que son entreprise, qui annonçait l’acquisition de Warzix en 2019, ne détenait aucune participation dans Zanmai Labs, l’entité derrière WazirX et que la transaction avec l’exchange indien n’avait « jamais abouti ».

Changpeng Zhao a toutefois déclaré fournir des services de portefeuille à WazirX mais « en tant que solution technique » ainsi qu’une intégration pour économiser sur les frais de réseau.

WazirX est responsable de tous les autres aspects, y compris l’inscription des utilisateurs, le KYC, la négociation et l’initiation des retraits, » a-t-il précisé.

De son côté, le fondateur et CEO de WazirX a clamé que sa plateforme avait bien été rachetée par Binance.

WazirX a été racheté par Binance. Zanmai Labs est une entité indienne détenue par moi même et les cofondateurs. Zanmai Labs a obtenu une licence auprès de Binance pour exploiter des paires INR-Crypto dans WazirX. Binance exploite des paires crypto à crypto, traite les retraits crypto… », a tweeté Nischal Shetty, ajoutant que Binance avait le contrôle sur le nom de domaine.

Les deux dirigeants ont continué à s’écharper par tweets interposés. Zhao affirmant que WazirX avait refusé de transférer le code source et les opérations de son système en février dernier.

« Les gens jouent sur les mots. Nous pouvons fermer le nom de domaine. Cela fait juste mal aux utilisateurs. Nous n’avons PAS le contrôle du système commercial. Vous venez de donner la connexion AWS, pas de code source, pas de capacité de déploiement. Vous avez également conservé l’accès au compte AWS, au code source, au déploiement, etc », a conclu CZ.

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Stanislas Pogorzelski
Cofondateur et rédacteur en chef - Stanislas possède une expérience accrue dans le traitement de l’actualité liée à la crypto-monnaie et la blockchain. Il écrit sur le sujet depuis 2017 et a été amené à diriger la rédaction de plusieurs médias spécialisés. Contact : stanislas@coins.fr