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Via sa filiale Six Digital Exchange, Six Group souhaite proposer un accès au marché NFT. L’entreprise travaille aussi sur le développement d’une CBDC avec plusieurs banques centrales.
Après de longs mois d’attente, Six Digital Exchange a finalement reçu le feu vert de l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers suisse (FINMA) pour sa plateforme d’échange d’actifs numériques. SDX ambitionne de tokeniser des actifs du secteur de l’immobilier et de l’art, en plus des produits financiers existants.
Lors d’une interview accordée à Coindesk, Thomas Zeeb, le président de SDX, a expliqué, qu’en attendant sa licence, l’entreprise avait eu le temps de travailler sur de nombreux projets et qu’il ne voyait « aucune raison » pour laquelle sa plateforme ne prendrait pas en charge les tokens non fongibles.
Nous avons beaucoup de choses sur le marché privé qui n’auraient pas la liquidité nécessaire. Donc, ce sont des lettres de change, des fonds d’art, qui, comme on peut s’y attendre pour le moment, comportent également toute la partie NFT, » a-t-il dit.
La filiale de Six Group s’intéresse également de près aux monnaies numériques de banques centrales, aussi appelées CBDC. SDX collabore avec la Banque nationale suisse, le pôle d’innovation de la Banque des règlements internationaux ainsi que la Banque de France sur le développement d’une CBDC de gros pour les règlements transfrontaliers.
Après plus d’un an d’expérimentation, la Banque de France soulignait récemment les bénéfices d’une CBDC pour les paiements transfrontières et multidevises. Selon la banque centrale française, la monnaie numérique permet notamment de sécuriser le règlement des transactions et « donc de créer les conditions d’un développement sûr de ces innovations ».
Thomas Zeeb fait savoir qu’un plus simple stablecoin adossé au franc suisse sert aujourd’hui « d’étape de transition vers une CBDC ».
Cela ne crée pas de masse monétaire, donc la banque centrale était à l’aise avec cela [ndlr un stablecoin] pendant qu’elle procédait à ses analyses autour de la CBDC. Je pense que nous trouverons d’autres applications pour le stablecoin et/ou passerons directement à la CBDC, dès que la BNS sera prête à appuyer sur la gâchette, » conclut-il.
Dans son dernier rapport, la BIS plaide pour une régulation systémique du secteur financier non-bancaire comme les services crypto et DeFi. Ces activités sont décrites comme source d’instabilité financière.
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