MétaverseNewsNFT

Snoop Dogg veut transformer Death Row en label NFT

Crédit : Shutterstock

Présidant désormais aux destinées du légendaire label Death Row Records, le rappeur Snoop Dogg souhaite voir son entité être la première du genre à s’imposer dans le métaverse.

 

Rompu aux arcanes de la technologie NFT pour laquelle il a développé une véritable appétence au point de lancer sa propre collection, Snoop Dogg souhaite visiblement transformer l’essai. La tête de gondole de la West Coast, désormais heureux propriétaire du mythique label Death Row qui, à son apogée, comptait dans son giron Dr Dre, Tupac et donc Snoop Dogg. Le rappeur veut s’installer durablement dans le métaverse. Pour ce faire, il compte reproduire une « recette gagnante » qui, il y a près de 30 ans, avait hissé Death Row au firmament. « Tout comme nous avons brisé les codes de l’industrie, en devenant le premier label indépendant à devenir une major, je veux que Death Row devienne le premier label du métaverse ».

Death Row sera un label NFT. »

Après avoir été, comme susmentionné, l’un des porte-drapeaux du prestigieux label, alors sous la coupe du bouillonnant et sulfureux Suge Knight- derrière les barreaux aujourd’hui pour homicide volontaire- Snoop Dogg en est, depuis le 10 février dernier, le patron avec pour feuille de route de faire renaître cette structure, symbole de l’âge d’or du hip hop californien, de ses cendres. Mais si l’ambition de se servir des lueurs du passé pour éclairer l’avenir est louable, Snoop Dogg veut que Death Row redevienne aussi, et surtout, précurseur dans la musique. Et au-delà.

Et cela passe irrémédiablement par la case métaverse et NFT. Pour rappel, Calvin Broadus Jr dans le civil, a mis sur orbite, en septembre dernier, sa propre collection de tokens. Il a également révélé, dans la foulée, être derrière l’avatar « Cozomo de Medici », le prince Medicis et gentilhomme des NFT. Un compte Twitter jusque-là anonyme qui vantait régulièrement les mérites des jetons non fongibles et partageait avec ses followers ses divers coups de cœur sur ce marché en pleine expansion depuis plus d’un an.

Le comparse de Dr Dre, avec qui il a partagé la scène du Superbowl ce dimanche, fait feu de tout bois puisqu’il a lancé, le 9 février dernier, dans le cadre de la sortie de son nouvel album « Bacc on Death Row » une nouvelle collection de NFT avec Gala Games. Les ventes de cette collection baptisée « Stash Box » auraient déjà, selon CoinDesk, engendré plus de 50 millions de dollars de revenus. Dans le cadre de cette collection, ce sont les chansons de ce nouvel album qui ont été mises au format NFT.

S’il s’est amouraché de cette technologie pour lancer ses propres projets, Snoop Dogg détient également une dizaine de CryptoPunks, qui font partie des séries de NFT, avec Bored Ape Yacht Club, les plus prisés du marché. Lancée par LarvaLabs, les jetons non fongibles estampillés CryptoPunks attisent les convoitises, avec un prix plancher dépassant les 50 ETH, selon les données de la marketplace de référence OpenSea.

Fin 2021, le portefeuille NFT de Snoop Dogg était peu ou prou estimé à 17 millions de dollars ce qui est l’équivalent- et cela à son importance- de plus de 10% de sa fortune personnelle, laquelle oscillerait entre 135 et 150 millions de dollars. Un patrimoine « relativement » modeste par rapport à ses contemporains comme Jay-Z ou Kanye West. Le premier nommé – et premier rappeur milliardaire de l’Histoire- a d’ailleurs, lui aussi, succombé à la « furia NFT » en s’offrant le CryptoPunk n°6095 qui fait office d’avatar sur son compte Twitter. L’ex époux de Kim Kardashian, Kanye West, de son côté, a martelé qu’il souhaitait se tenir à l’écart des NFT. Pour l’instant.

Suivez Coins.fr sur Twitter, Linkedin, Google, Facebook ou Telegram pour ne rien manquer.

Samir Hamladji
Rédacteur et reporter - Journaliste pour plusieurs grands médias tels que LesEchos ou Challenges, Samir a été en charge de la rubrique Finance chez Forbes de 2016 à 2019. Il s'intéresse depuis plusieurs années à l'écosystème des crypto-monnaies et de la blockchain.