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Dans l’univers de la gestion de patrimoine, les family offices sont prêts pour les crypto-actifs… ou presque. C’est la conclusion d’une étude de BNY Mellon Wealth Management.
C’est une illustration de plus de l’institutionnalisation des cryptomonnaies et de l’intérêt des jeunes générations pour ces actifs numériques. Les family offices, des gestionnaires de patrimoine pour des familles (fortunées généralement), sont en première ligne pour observer ces changements en termes d’investissement.
Et ces acteurs, à la demande de leurs clients notamment, s’intéressent donc de plus en plus aux crypto-monnaies. C’est une des conclusions de l’étude menée par The Harris Poll et BNY Mellon Wealth Management.
72% des family offices vont investir davantage dans la crypto
Au total, 200 personnes clés de family offices internationaux ont été sondées. Parmi ceux-ci, plus de 120 gèrent des patrimoines supérieurs à 500 millions de dollars. Et dans le cadre de leurs missions, les cryptomonnaies occupent une place croissante.
En effet, plus de 75% d’entre elles déclarent s’intéresser aux crypto-monnaies « en investissant ou en les explorant ». Certains bureaux sont déjà engagés dans ces actifs. Et ils le seront plus encore à l’avenir.
« 72 % de ceux qui investissent activement dans les crypto-monnaies disent qu’ils prévoient d’augmenter leur exposition », rapporte l’étude. Et une des raisons, c’est la demande de certains de leurs clients.
« 64% indiquent que les crypto-monnaies répondent aux aspirations des investisseurs de la prochaine génération ». Mais le changement s’effectue également dans les rangs des gestionnaires eux-mêmes.
Rendements et diversification accrus
D’autres facteurs justifient cet engouement croissant. Pour 70% des répondants, il s’agit de suivre les nouvelles tendances en matière d’investissement. Pour près de 50% des family offices, ces actifs offrent en outre de bonnes opportunités d’investissement. C’est plus encore pour les gestionnaires ayant déjà investi dans la crypto (61%).
Le climat réglementaire continue d’évoluer et les actifs numériques apparaissent comme des véhicules uniques permettant aux familles de stocker leur patrimoine, offrant un potentiel de rendements plus élevés et une diversification accrue du portefeuille », commente Rajesh Nakadi, responsable des investissements chez BNY Mellon.
Pour autant, la voie n’est pas totalement dégagée pour les investissements en crypto-actifs par les family offices. Des freins persistent, mais ils ne sont pas spécifiques à cette typologie d’investisseurs.
Pour les family offices, les principaux facteurs complexifiant les décisions d’investissement en crypto-monnaies sont la volatilité élevée (67%), l’absence de réglementation bien définie (61%) et les préoccupations à l’égard du risque de piratage et de la cybercriminalité (53%).
Une autre étude diligentée par Nickel Digital mettait quant à elle en avant que le custody – ou la conservation – des actifs était la « considération clé » des institutionnels pour se positionner dans ce nouvel écosystème.
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