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L’actuel leader de la Premier League, Manchester City, a noué un partenariat avec Sony afin de reproduire son antre, l’Etihad Stadium, dans le métaverse.
Les ouailles de Pep Guardiola vont-ils voir leur nombre de spectateurs grimper en flèche ? En effet, la direction des Citizens a scellé les contours d’un partenariat de 3 ans avec Sony afin de proposer à ses fans « de nouvelles expériences virtuelles ». L’idée n’est pas de venir prêter main forte, sur le terrain, au leader de Premier League qui court toujours après sa première Ligue des Champions mais de pouvoir regarder, depuis chez soi, un match dans les travées de l’Etihad Stadium, l’antre de City, dans le métaverse. En profitant ainsi de divers angles de vues, par exemple.
Vous faites partie de l’action d’une manière différente sous différents angles et vous pouvez remplir le stade autant que vous voulez parce que c’est illimité, c’est complètement virtuel », a expliqué dans les colonnes du quotidien britannique iNews, Nuria Tarre, directrice du marketing et de l’engagement du City Football Group, la structure qui chapeaute Manchester City ainsi que d’autres clubs partenaires comme New York City ou encore Troyes, en Ligue 1.
L’idée est de permettre au club d’étoffer son bataillon de fans aux quatre coins du monde, et permettre ainsi, à ceux qui n’ont pas la chance – ou les moyens- de faire le déplacement pour un bouillonnant derby City-United par exemple, de se rapprocher le plus possible de l’expérience au stade. « Je pense que l’image traditionnelle de quelqu’un assis sur un canapé, regardant un écran, est quelque chose que nous ne pouvons pas imaginer dans 10 ans, peut-être même dans cinq », appuie la responsable du marketing. Et d’ajouter. « Les choses vont beaucoup plus vite qu’on ne le pense ».
Désireux de faire office de pionnier sur l’ensemble de ces sujets, Manchester City devrait, assurément, faire des émules, notamment en Premier League. Concernant plus spécifiquement la manière de « monétiser » ce nouvel univers, les spécificités du partenariat avec Sony demeurent encore floues. Par exemple, par quel(s) biais, les supporters de City, tout autour de la planète, vont-ils pouvoir s’offrir des places dans les coursives de l’Etihad Stadium « virtuel » ? On pense évidemment aux crypto-monnaies, mais rien n’est visiblement encore acté.
« Comment vont-ils l’acheter ? Avec de l’argent réel ? Avec de la crypto-monnaie ? Nous ne savons pas encore jusqu’où nous allons aller. La première étape consiste à construire un environnement en soi. Nous sommes en train de bâtir un Etihad Stadium virtuel, qui sera similaire à celui d’aujourd’hui, mais probablement plus futuriste », ajoute Nuria Tarre.
Comme susmentionné, Manchester City, propriété de la famille royale d’Abu Dhabi veut, avec son initiative, parfaire son image de précurseur sur le terrain du métaverse. Une velléité qui a donc, sans doute, reçu l’onction des hautes sphères émiraties, ces dernières mettant tout en œuvre pour devenir l’un des hubs mondiaux de la crypto et assimilés.
D’autres joueurs, à titre individuel, ont également franchi le Rubicon du Métaverse. Notamment le milieu de terrain du Paris-Saint-Germain, Marco Verratti, qui s’est offert, la semaine dernière, l’une des 25 îles numériques mises en vente par Exclusible dans le monde virtuel de The Sandbox. Ou encore le « feu follet » du Bayern de Munich Kingsley Coman, prenant également, lors de cette même vente, ses quartiers dans le métaverse. L’histoire d’amour entre cette technologie et le football ne fait que commencer.
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