D’après une étude diligentée par Gartner, cabinet américain de conseil, 25% des gens passeront au minimum une heure par jour dans le métaverse à l’horizon 2026.
Faire son shopping, travailler, aller à l’école, sociabiliser, se divertir…Diverses activités qui jalonnent le quotidien de tout un chacun. Mais qui, en 2026, pourraient être transposées quotidiennement dans les mondes virtuels pour 25% d’entre nous. C’est, en effet, l’un des principaux enseignements d’une étude du cabinet de conseil Gartner qui estime qu’un quart des personnes dans le monde passeront, a minima, une heure par jour dans le métaverse à s’adonner à ce type d’activités.
La technologie créé déjà les conditions pour que les utilisateurs reproduisent leur vie dans des mondes numériques », explique Marty Resnick , vice-président de la recherche chez Gartner.
Le métaverse pourrait également conduire à un nouveau bouleversement de la manière de travailler, déjà sérieusement remise en cause et surtout remodelée par la pandémie de coronavirus. Alors que l’hybridation du travail semble aujourd’hui entrée dans les mœurs, les entreprises pourraient être tentées d’actionner le « levier du métaverse » pour esquisser les contours de nouveaux modes de collaborations. En effet, selon cette étude, les entreprises offriront un meilleur engagement, une meilleure collaboration et une meilleure connexion à leurs employés grâce à des espaces de travail immersifs dans des bureaux virtuels.
En outre, les entreprises n’auront plus besoin de créer leur propre infrastructure pour le faire, car le métaverse fournira le cadre idoine pour cela. De plus, les événements virtuels qui ont gagné en popularité au cours des 18 derniers mois offriront des opportunités de « réseautage » et des ateliers plus collaboratifs et immersifs. L’occasion, peut-être, de s’affranchir également -définitivement ? – des bureaux physiques. Rappelons, à toutes fins utiles, que le volet immobilier (location des locaux) est le deuxième poste de dépense d’une entreprise après la masse salariale.
« Les entreprises auront ainsi toute latitude d’étendre et d’améliorer leurs modèles commerciaux sans précédent en passant rapidement d’une activité numérique à une activité métaverse », s’enthousiasme l’architecte de cette étude. Et d’ajouter. « D’ici 2026, 30% des organisations dans le monde auront des produits et services prêts pour le métaverse ». En dépit de ces prédictions enthousiasmantes, Gartner tient néanmoins à refréner les ardeurs de ceux qui seraient tentés de rouler à tombeau ouvert sur la voie de cette technologie émergente.
En effet, le cabinet de conseil spécialisé dans les nouvelles technologies rappelle qu’il s’agit d’un « marché naissant et fragmenté » selon sa propre terminologie et met en garde les organisations désireuses d’investir massivement au sein d’un métaverse en particulier, ce marché étant, comme évoqué, encore en friche. En somme, les « têtes pensantes » de l’entreprise doivent prendre leur temps pour véritablement maîtriser leur sujet.
« Il est encore trop tôt pour savoir quels investissements seront viables à long terme, mais les chefs de produit doivent prendre le temps d’apprendre, d’explorer et de se préparer à investir dans le métaverse afin de se positionner de manière compétitive », précise Marty Resnick. 2026 s’écrit déjà aujourd’hui.
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