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Désireux de faire évoluer les start-up crypto dans lesquelles il investit dans les meilleures conditions, le fonds Andreessen Horowitz va renforcer ses équipes de recherche avec des universitaires de renom.
a16z. Un acronyme incontournable pour tous les observateurs plus ou moins assidus de l’écosystème, comme en atteste les 2,2 milliards de dollars déployés par son troisième crypto-fonds en juin dernier. Toujours en alerte et désireux de ne pas s’endormir sur ses lauriers, les décideurs de la société de capital-risque mise sur orbite dès 2009 par Marc Andreessen et Ben Horowitz ont rendu publique la mise en service d’une nouvelle équipe dédiée à la recherche sur les thématiques Web3. Une manière d’étendre encore un peu plus son influence sur l’industrie.
Aujourd’hui, nous sommes ravis d’annoncer la création d’a16z crypto research, un nouveau type de laboratoire multidisciplinaire qui travaillera en étroite collaboration avec notre portefeuille et d’autres pour résoudre les problèmes importants dans l’espace et faire progresser la science et la technologie de la prochaine génération d’Internet », ont écrit Ali Yahya et Chris Dixon, tous deux associés d’a16z dans un post de blog.
Dans le détail, cette « unité de recherche » sera cornaquée par Tim Roughgarden, qui a passé 20 ans en tant que chercheur et professeur d’informatique à l’Université de Stanford et à l’Université de Columbia. Cet universitaire est considéré comme l’un des plus éminents spécialistes de la théorie algorithmique des jeux et des problèmes techniques posés par le Web3. Ce n’est guère sa première incursion dans la « nébuleuse crypto » puisqu’il œuvre, depuis l’an passé, en tant que conseiller de recherche auprès d’a16z.
Ce dernier s’est d’ailleurs félicité du « vaste terrain de jeu » que lui offrait la société de capital-risque, pour poursuivre et peaufiner ses travaux. « La combinaison d’avantages qu’offre a16z – un accès direct aux problèmes techniques les plus importants actuellement rencontrés par les fondateurs du Web3, une collaboration étroite avec les équipes internes d’ingénierie, de réglementation et de contenu, et l’étendue et la profondeur des connaissances Web3 de l’entreprise serait tout simplement impossible à reproduire dans un cadre universitaire ». Fin de citation
Parmi les autres personnalités dévolues à étoffer cette « task force » figurent également Dan Boneh, qui officie en tant que professeur d’informatique et de génie électrique à l’université de Stanford où il dirige également le Stanford Center for Blockchain Research (CBR). Il, en outre, l’un des chercheurs en sécurité informatique les plus distingués du monde, toujours selon la concise présentation faite par a16z sur son blog. Lui aussi est familier de « l’écosystème a16z et de son portefeuille » puisqu’il faisait office, depuis maintenant quatre ans, de conseiller de recherche.
Outre le déploiement de cette unité, la société de capital-risque Andreessen Horowitz mettrait actuellement la dernière main à un nouveau crypto-fonds « de large envergure », dépassant son « crypto-fund III » évoqué en préambule, puisque le montant de 4,5 milliards de dollars est évoqué d’après les informations du Financial Times, en janvier dernier. De quoi encore accroître sa position d’incontournable au sein de l’écosystème.
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