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Désireux de capitaliser sur la croissance du Web3, l’entité cloud du géant Google ne souhaite néanmoins rien laisser au hasard en façonnant une équipe compétente rompue à ces problématiques.
Après les discours bienveillants à l’endroit des technologies blockchain, place désormais aux actes pour le département dévolu à l’activité cloud du géant Google. Et la feuille de route s’avère particulièrement ambitieuse. Amit Zavery, vice-président de Google Cloud, a déclaré vendredi aux employés dans un e-mail- rendu public par CNBC– que l’idée était de faire de Google Cloud Platform le premier choix des développeurs sur le front du Web 3.0.
Alors que le monde entier en est encore à ses prémices dans son processus d’adoption du Web3, ce marché démontre déjà un énorme potentiel avec de nombreux clients nous demandant d’augmenter notre prise en charge des technologies liées au Web3 et aux crypto-actifs, »
Toutefois, l’entreprise a tenu à refréner les ardeurs de ceux qui pensaient que cette incursion au sein des infrastructures Web3 à destination des développeurs ne constituait qu’une première étape vers la matérialisation d’une crypto-monnaie stricto sensu estampillée Google.
Nous n’essayons pas de faire directement partie de cette vague de crypto-monnaie », a martelé le dirigeant.
Et d’ajouter. « Nous avons vocation à fournir des technologies aux entreprises pour qu’elles utilisent et tirent parti de notre savoir-faire au sein de leurs activités respectives ».
Du point de vue technique, cette « task force », dont la vocation première sera de façonner des services pour aider les développeurs à créer des applications Web3, sera cornaquée par James Tromans, ancien dirigeant de Citigroup. Parmi ses premiers chantiers figurent notamment une meilleure gestion des nœuds blockchain et des logiciels afin, justement, d’explorer les données blockchain dans des applications tierces.
Une valeur ajoutée non négligeable de la part de Google Cloud qui ferraillent, sur ce segment de marché, avec Alibaba, Amazon ou encore Microsoft. Pour rappel, de grands acteurs de l’écosystème tels que Dapper Labs et Hedera, exploitent aujourd’hui ses solutions.
Le reste de « l’équipe Web3 » sera composé d’employés ayant œuvré sur ces problématiques en interne. Car l’unité cloud jouit d’un potentiel des plus prometteurs. Comme en atteste, la déclaration de la directrice financière d’Alphabet – maison-mère de Google-, Ruth Porat, qui expliquait, la semaine dernière, que la croissance la plus rapide, en nombre d’employés, se situait dans la division cloud de l’entreprise. Signe de l’appétence croissante pour ces thématiques.
Une fois sa nouvelle équipe, pleinement consacrée à sa tâche, le géant de Palo Alto prévoit de mettre en place diverses actions dont l’ambition première est d’apporter un soutien aux jeunes pousses de cette industrie encore embryonnaire, aux yeux du grand public, comme mentionné en préambule par Amit Zavery, transfuge d’Oracle en 2019.
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