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Malgré la faillite surprise de FTX, JPMorgan estime que la majorité du volume de trading restera, pour le moment, sur des plateformes centralisées.
Alors que l’effondrement de FTX a dopé l’activité sur les plateformes d’échange de crypto-monnaies décentralisées, plus communément appelées DEX, les analystes de JPMorgan indiquent que ces protocoles dépendent aujourd’hui toujours fortement des exchanges centralisés (CEX) pour pouvoir fonctionner.
Il faudra probablement beaucoup de temps avant que la découverte des prix passe des exchanges centralisés aux exchanges décentralisés », ont indiqué des experts de JPM dans un récent rapport repéré par Coindesk.
Pour la banque américaine, les DEX possèdent des défauts susceptibles de limiter la participation institutionnelle comme la vitesse de transaction, la mise en commun des actifs ou encore l’absence de fonctionnalités de type stop loss.
« L’arbitrage risque/rendement est plus difficile à évaluer dans la DeFi compte tenu de l’utilisation de différents jetons en termes d’actifs empruntés ou prêtés/collatéral déposé/reçu des paiements d’intérêts […] La gestion, la gouvernance et l’audit des protocoles DeFi sans trop compromettre la sécurité et la centralisation est un grand défi », ont précisé les analystes.
Le rapport de JPM vient contredire un certain nombre de crypto-natifs, qui estiment que la chute de FTX devrait pousser la majorité des traders vers des DEX.
Source : Defillama
Suite à l’annonce de faillite de la bourse de Sam Bankman Fried, le volume d’échange sur les DEX a explosé durant quelques jours avant de revenir à un niveau légèrement plus élevé qu’avant le tragique événement.
Bien qu’il y ait eu une certaine augmentation de la part de DEX dans l’activité globale de trading de crypto ces dernières semaines, cela est plus susceptible de refléter l’effondrement des prix de la crypto et le désendettement / liquidations automatiques qui ont suivi l’effondrement de FTX », a conclu JPM.
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