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Avant d’approuver le plan de restructuration de Celsius, la justice US a besoin d’obtenir l’aval du gendarme de la bourse. La SEC doit autoriser la relance de l’ex-crypto lender en mineur Bitcoin. Un échec pourrait conduire à la liquidation. Le scénario du pire ? Pas pour tous les clients.
Le destin de Celsius est désormais en grande partie entre les mains de la SEC. Le feu vert du régulateur américain, très sévère à l’égard de l’industrie des cryptomonnaies, est nécessaire à la transformation de l’ex-lender.
En effet, dans le cadre de sa restructuration, l’entreprise a négocié le rachat de ses actifs par Arrington Capital afin de créer une nouvelle entité. Les créanciers de Celsius seront ainsi remboursés en crypto et en actions de Celsius V2, un mineur de bitcoins.
Mineur Bitcoin ou liquidation de Celsius
Pour se poursuivre, ce processus nécessite donc un retour rapide de la SEC. « La SEC prendra la décision qu’elle estimera être la bonne », a déclaré le juge des faillites Martin Glenn lors d’une audience le 30 octobre.
J’espère simplement que le processus avancera, de sorte que s’il y a des obstacles sur la route, nous pourrons essayer de les résoudre en cours de route”, a-t-il ajouté selon des propos rapportés par Bloomberg.
La sortie de Celsius du Chapitre 11 pourrait donc intervenir rapidement, à condition que la SEC ne s’y oppose pas. Alex Mashinsky, l’ancien PDG de la plateforme de prêts crypto, est poursuivi pour fraude par le DOJ, la SEC et la CFTC.
En cas d’échec de la reprise par Arrington Capital et ses partenaires, l’entreprise risquerait la liquidation. Une perspective qui ne déplairait pas à tous les créanciers. Une partie privilégie en effet ce scénario, le jugeant préférable.
Des clients défendent le scénario de la liquidation
Le 30 octobre, des clients de Celsius ont critiqué le plan actuellement sur le bureau du juge. Ils estiment qu’une liquidation judiciaire leur permettrait de percevoir plus de BTC et ETH. Des actifs qui selon eux ont plus de valeur que les actions d’une société nouvelle.
D’autres griefs sont invoqués par des créanciers. Des clients s’élèvent ainsi contre les frais payés aux conseillers de Celsius, le processus de vote des créanciers pour évaluer le plan de remboursement, ou encore contre un règlement clé sur la valeur du jeton CEL.
Le magistrat a mis fin à l’audience en indiquant qu’il rendrait une décision sur la proposition de Celsius dès que possible. La SEC n’a pas précisé sous quel délai elle se positionnerait quant à la relance du lender en tant que mineur.
