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Le PDG de Ripple, Brad Garlinghouse, estime que l’Ether a bénéficié d’un coup de pouce réglementaire de la part de la SEC. Résultat : XRP était supplanté… et désormais poursuivi.
Le patron de Ripple, Brad Garlinghouse, a décidément bien du mal à digérer la pilule. Son entreprise est sous le coup de poursuites de la part du régulateur de la bourse US depuis fin 2020.
Et le dirigeant n’en démord pas : le XRP est une cryptomonnaie au même titre que le Bitcoin et l’Ethereum. En conséquence, le jeton n’est pas une security dont l’approbation est soumise à la SEC.
Feu vert réglementaire pour l’Ether
Ether et XRP, du fait de similitudes revendiquées par Brad Garlinghouse, devraient bénéficier du même traitement. Il n’en a rien été. Mais pour le dirigeant de Ripple, la SEC est en outre coupable de traitement de faveur.
C’est en substance la thèse exposée par Garlinghouse le 21 octobre à l’occasion de la conférence DC Fintech Week. Ainsi, l’Ether aurait reçu l’approbation du régulateur, lui permettant de surclasser le XRP.
Cette ligne de défense n’est pas nouvelle chez Ripple. Dans le cadre de son procès avec la SEC, la firme cherche à obtenir l’accès à des documents internes de l’autorité. Parmi ces éléments, le délibéré au sujet de l’Ether et de son statut.
Mais Ripple a également obtenu de la justice que témoigne devant le tribunal un ex-cadre dirigeant du régulateur. C’est ce dernier qui aurait tranché, et pas à titre personnel, la position de la SEC vis-à-vis de l’ETH. En 2018, il déclarait que le token ne relevait pas des securities.
Pour Brad Garlinghouse, l’attitude de la SEC depuis plusieurs années est sans conteste délibérée et préjudiciable au XRP.
« La SEC a clairement choisi deux gagnants et a ignoré une industrie croissante et robuste qui est beaucoup plus importante que Bitcoin et Ether », affirmait déjà en août Ripple.
La ligne de défense de Ripple discutable
Au cours des dernières années, XRP était le deuxième actif numérique le plus valorisé. Comme il est devenu clair que la SEC avait accordé un laissez-passer à l’ETH, ce dernier a évidemment, en quelque sorte, explosé. Et cette clarté a aidé », déclare cette fois son PDG.
Le XRP a occupé la seconde place du classement des crypto-actifs jusqu’à fin 2017. Elle se positionne désormais au-delà de la 5e position. Toutefois, la valeur unitaire du XRP est supérieure à ce qu’elle était avant la plainte de la SEC.
Des experts rappellent en outre qu’Ethereum et ses jetons natifs fonctionnent de manière radicalement différente de Ripple et du XRP. Un exemple ? Les créateurs d’Ethereum ne contrôlent pas 50% des jetons, contrairement à Ripple Labs.
Ripple demeure donc, dans son mode de fonctionnement, très centralisé, au contraire de la blockchain Ethereum. Et si cette dernière occupe la 2e place derrière Bitcoin, c’est surtout en raison des smart contracts et de ses multiples usages.
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