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Après son ICO de 27M€, Akt.io liste son token AKTIO

Aktio Gaël Itier
Gaël Itier, fondateur de Akt.io, au PBWS 2022 - Coins.fr ©

Après avoir bouclé la dernière phase de son ICO de 27 millions d’euros mi-mars, et lancé son application mobile début avril, la fintech Akt.io a listé son jeton AKTIO ce mercredi. L’occasion de faire le point sur l’avancement du projet avec Gaël Itier, son fondateur.

 

Une vision centralisée de tous ses actifs, un compte courant générant des revenus passifs grâce à la blockchain, un bot de trading, une carte de crédit… Akt.io, filiale du Groupe Automata, poursuit son développement avec l’ambition de devenir, plus qu’une fintech, un véritable « wealth hub ». Pour y parvenir, la start-up vient notamment de finaliser la dernière partie de son ICO, levant au total 27 millions d’euros. À l’occasion du Paris Blockchain Week Summit et du listing du token AKTIO, son fondateur, revient pour Coins.fr sur le développement du projet, qui se rêve un destin à la Lydia.

Nous avons développé plusieurs technologies propriétaires avec l’ambition de faciliter l’accès à l’investissement. De nombreuses fintech ont déjà disrupté le compte courant. Nous voulons aller plus loin en disruptant le compte épargne, et en proposant à nos utilisateurs de placer leur argent dans un “coffre”, soit un livret blockchain qui servira un rendement annuel compris entre 8 et 10%. L’utilisateur peut disposer de son épargne à tout moment, sans frais”, explique Gaël Itier à Coins.fr.

Akt.io se rémunère sur les rendements distribués. Les stablecoins sont éligibles à cette offre d’épargne. De son côté, le jeton numérique AKTIO, finalement construit sur ERC-20, pourra être staké, et permettra d’accéder au launchpad du projet ou encore à des frais réduits lors de l’achat d’autres crypto-monnaies. « Nous voulions au départ développer notre token sur la blockchain Hedera Hashgraph. La HBAR Foundation nous a même financé à hauteur d’un million de dollars. Mais les exchanges n’ont pas fait le nécessaire, et nous avons dû nous développer en parallèle sur ERC-20 pour respecter notre roadmap et être listé sur Bittrex ce 13 avril », explique l’ancien trader.

Lancée le 31 mars, l’application mobile permet de faire l’acquisition de nombreux actifs, des devises aux actions en passant bien sûr par différentes cryptomonnaies. « Nous comptons 20 000 téléchargements, pour 14 000 KYC finalisés à date », indique le fondateur d’Akt.io, avant de détailler les particularités de son offre.

Nous permettons à nos utilisateurs de payer par exemple un repas avec une fraction d’action Tesla ou de Bitcoin, notre solution se chargeant de la conversion. Pour l’instant, cela passe par l’application mais nous allons lancer notre carte de crédit en début d’été. Par ailleurs, nos utilisateurs disposent d’un IBAN et pourront faire des virements SWIFT et SEPA, » explique t-il.

Gaël Itier est persuadé de réussir à démocratiser l’investissement en crypto-actifs et le trading : « Nous ne parlons pas de révolutionner tel ou tel protocole, ce qui ne parle qu’à l’écosystème crypto. Nous parlons de révolutionner le compte épargne, ce qui parle à tout le monde ! » Afin d’accompagner les particuliers dans l’achat de Bitcoin et consorts, Akt.io a créé son propre indicateur Fear and Greed et affiche, pour chaque token, des contenus réalisés par des analystes. Enfin, ceux qui ne sont pas tentés par la négociation en direct pourront toujours s’en remettre au bot de trading développé par la jeune pousse. « 80% de toutes ces features seront disponibles en septembre 2022, et nous voulons finaliser l’ensemble pour la fin de l’année », avance le fondateur du Groupe Automata, qui espère obtenir d’ici là le PSAN lui permettant d’œuvrer sur le marché français. Implantée à Dublin, mais aussi Londres, Berlin et Dubaï, la filiale Akt.io est également présente à Paris et Sophia-Antipolis.

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Clement Fages
Reporter - Journaliste depuis 2011 passé par Frenchweb ou encore Emarketing, Clément se passionne aujourd'hui pour la crypto-monnaie et sa technologie sous jacente.