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La plateforme d’actifs numériques Bakkt, récemment cotée à la Bourse de New York, doit faire face au départ de son président-fondateur Adam White.
Lancée avec tambours et trompettes en 2018 et se voulant, initialement, comme l’interface entre finance traditionnelle et économie numérique, la plateforme de crypto-monnaies Bakkt va désormais poursuivre sa route sans l’un de ses cadres fondateurs, Adam White. En effet, ce dernier a annoncé son départ sur Twitter, ce jeudi 23 décembre.
« Après plus de 3 ans chez Bakkt, la semaine prochaine sera ma dernière », a déclaré le dirigeant dans un tweet. Et de poursuivre. « C’est intéressant de voir l’industrie tenter de trouver l’équilibre entre innovation et réglementation. Il y a encore beaucoup de travail à faire ici, mais je n’ai jamais été aussi optimiste quant à l’avenir ».
La plateforme qui n’a longtemps proposé que des produits Bitcoin (BTC) avant d’annoncer, début novembre, l’extension de ses services au réseau Ethereum (ETH). Ce qui signifie que ses utilisateurs, après le règne sans partage de Bitcoin, pouvaient vendre, acheter et échanger des produits estampillés ethers. « Une ouverture » à Ethereum intervenue quelques semaines après son entrée décevante à la Bourse de New York (NYSE). Sans tambours ni trompettes, cette fois-ci puisque les titres Bakkt Holdings ont chuté de 6% en deçà de leur prix d’introduction lors de leur premier jour de cotation.
Depuis ce gadin inaugural, la situation n’est guère plus reluisante car après un pic à 40 dollars fin octobre, les titres Bakkt se négociaient aux alentours de 9,10 dollars jeudi soir. Le départ d’Adam White est-il corrélé à ces débuts poussifs sur les marchés ? Pour rappel, Bakkt est entrée en bourse à la faveur d’une fusion avec le « SPAC » VPC Impact Acquisition Holdings.
Dans le détail, ces SPACs sont définis par les spécialistes comme des « coquilles vides » qui s’introduisent en Bourse afin de lever des capitaux pour racheter une société cible. Un modus operandi qui a eu le vent en poupe outre-Atlantique tout au long de l’année 2021, puisque près de 600 SPACs ont déboulé sur Wall Street et l’appétence pour cet instrument financier gagne également l’Europe puisque 35 SPACs ont également fait leurs premiers pas sur les marchés du Vieux-Continent dans le même laps de temps.
Outre ces considérations logistiques, Bakkt Holdings Inc. n’a pas su – pour l’instant – répondre aux attentes des investisseurs. Une déception pourrait avoir entraîné son départ, comme susmentionné. Officiellement néanmoins, Adam White, par ailleurs ex vice-président de Coinbase, est parti de son propre chef, sa direction regrettant son départ, comme en atteste un mail interne consulté par Coindesk. « L’expertise approfondie d’Adam White en matière de crypto et son engagement envers l’exécution et l’innovation nous manqueront beaucoup ». De son côté, Adam White est resté mystérieux concernant l’orientation à donner à ses futurs projets professionnels.
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