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Circle, l’émetteur des stablecoins USDC et EUROC, souhaite étendre ses opérations en Europe avec la France en ligne de mire.
Ce mardi, la fintech crypto américaine Circle a annoncé avoir déposé des demandes dans l’hexagone pour devenir à la fois un établissement de monnaie électronique agréé et un prestataire de services sur actifs numériques enregistré.
Selon un communiqué, ces deux autorisations, notamment l’enregistrement PSAN, permettront à Circle d’implanter son stablecoin adossé à l’euro et nommé EUROC en Europe, conformément à la future réglementation européenne MiCA.
Nous sommes ravis et honorés que Circle ait choisi la France comme base de développement de ses activités en Europe. Cette décision valide pleinement les ambitions de la France de devenir un hub des technologies Web3, portées avec un fort leadership par le Président Macron et le Ministre Bruno Le Maire depuis 2017″, a déclaré le ministre délégué Jean-Noël Barrot, rappelant qu’il était convaincu que la France possède tous les atouts pour devenir une « référence mondiale de la blockchain ».
Pour Jeremy Allaire, le patron de la fintech basée à Boston, les efforts de la France visant à mettre en place une « réglementation innovante » pour la cryptomonnaie « s’alignent étroitement sur la vision de Circle ».
Coinbase, le partenaire de Circle sur l’USDC, convoite lui aussi actuellement un enregistrement de prestataire sur actifs numériques en France.
Le mois dernier, AXA Investment Managers, la filiale de gestion de placements du groupe français AXA, a mis la main sur le sésame délivré au compte-gouttes par l’AMF.
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