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Dans le cadre de son programme de financement des technologies « Digital New Deal », le gouvernement coréen consacrera 177 millions de dollars au métaverse. L’objectif : aider les entreprises et créer de l’emploi.
Preuve de la démocratisation du concept de métaverse, les politiques s’emparent eux aussi de ces technologies et de leurs usages. En mars, le candidat à sa réélection, Emmanuel Macron, promouvait par exemple la création d’un métavers européen.
Le gouvernement de Corée du Sud va plus loin qu’un chapitre dans un programme électoral. Dans le cadre de son programme d’investissement consacré aux technologies, il prévoit de consacrer l’équivalent de 177,1 millions de dollars au métaverse.
Créer une industrie et des emplois métavers
Au travers de ce « Digital New Deal », il s’agit pour le pays de favoriser l’émergence d’entreprises technologiques, de soutenir les usages, mais aussi les créations d’emplois. Le gouvernement se veut cependant prudent.
Le ministre du numérique, Lim Hyesook, qualifie en effet le métaverse de « continent numérique inexploré au potentiel indéfini » [Ndlr : 8000 Mds$ pour Citi]. En y allouant une enveloppe d’un montant significatif, la Corée du Sud se démarque néanmoins sur la scène internationale.
De plus, au moins un projet est d’ores et déjà en cours dans ce domaine du métaverse. La ville de Séoul consacre ainsi quelques millions de dollars à la création d’une plateforme. Sa finalité : fournir, depuis un univers virtuel, l’accès à des services publics.
La Corée du Sud doit encore préciser sa politique d’investissement et les technologies qu’elle entend financer. Celles-ci sont multiples, avec en particulier une déclinaison Web3, associée donc à la blockchain et au NFT.
Etape préalable de régulation des NFT ?
Si la cryptomonnaie est régulée en Corée, les NFT demeurent dans une zone grise. L’investissement public dans le métaverse pourrait donc s’accompagner d’une politique de régulation.
Le métaverse est cependant aussi associé aux technologies de réalité virtuelle et augmentée – pour lesquelles des géants du digital développent déjà des solutions depuis plusieurs années.
D’après une étude du World Economic Forum (WEF), les habitants des pays émergents sont plus enclins à adopter le métaverse que ceux des économies dites développées. Mais c’est aussi souvent dans ces derniers, comme la France et l’Allemagne, que la connaissance (théorique) du metaverse est la moins mature.
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