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La Digital Pound Foundation a été lancée par un groupement d’acteurs privés de la blockchain avec comme objectif annoncé de soutenir la création d’une livre numérique.
La Digital Pound Foundation (DPF) a été officiellement lancée ce jeudi 14 octobre à Londres par son président Jeremy Wilson, ancien vice-président de Barclays Investment Bank et administrateur de Nedbank Private Wealth International.
La Fondation estime qu’une livre numérique soutiendra la transition du Royaume-Uni vers une économie et une société numériques innovantes et inclusives. Si le Royaume-Uni veut conserver son avance sur la concurrence mondiale en matière de technologie et d’innovation financières, il doit créer une livre numérique, mais aussi un écosystème sain pour la monnaie numérique, » peut-on lire sur le site de la fondation.
Qu’il s’agisse de CGI, Electroneum, Billon Group, Ripple, Quant, Avalanche ou Accenture, les membres de la Fondation sont tous des acteurs de la blockchain. Des partenariats avec le groupe de marketing financier The Realization Group et le cabinet d’affaires Herbert Smith Freehills sont également annoncés.
La Fondation s’attachera à promouvoir une collaboration multipartite lors de la conception, du développement, de la mise en œuvre et du déploiement d’une livre numérique en tant que levier pour assurer la place du Royaume-Uni dans le nouveau paysage numérique mondial, » ajoute la fondation.
La Banque d’Angleterre a d’ores et déjà initié une réflexion en profondeur quant à la possibilité de créer une CBDC au Royaume-Uni. Deux groupes de travail ont ainsi été constitués au mois de septembre dernier afin de générer des commentaires sur le sujet de la part des acteurs privés. Le Forum d’engagement et le Forum technologique incluent des géants du monde de la finance traditionnelle comme Visa et Mastercard, HSBC et PayPal, des acteurs de la crypto-monnaie comme ConsenSys, mais aussi de grands groupes d’e-commerce comme Asos ou Spotify.
Selon le rapport de la Banque des règlements internationaux (BRI), 10 % des banques centrales interrogées, ce qui correspond à 20 % de la population mondiale, risquent d’avoir émis un stablecoin nationale à l’horizon 2024.
