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Dogecoin vient défendre marques et logos en Europe

Crédit : Shutterstock

La Fondation Dogecoin a procédé à l’enregistrement de ses marques et de ses logos en Europe. Le but est simple : éviter les usages illicites du DOGE, en particulier pour des fraudes.

 

La Fondation Dogecoin n’est pas un gadget dans l’écosystème du DOGE. Depuis sa renaissance en août 2021, la fondation s’active. Et pour son pilotage, elle peut compter sur des figures emblématiques de la crypto, dont Vitalik Buterin.

L’une des missions de la Dogecoin Foundation est notamment de protéger la pièce numérique contre l’exploitation de son nom et de ses éléments visuels. La tentation d’emprunter cette propriété intellectuelle ne manque pas.

Doge et Dogecoin sont des marques protégées

Dogecoin, c’est un token, le DOGE, mais aussi de la propriété intellectuelle, en effet. Et celle-ci est désormais enregistrée en Europe. L’annonce a été faite mercredi sur Twitter

Sont donc enregistrés en tant que marques Doge, Dogecoin, mais également leurs logos respectifs. La Fondation Dogecoin assure la gestion de ces droits. Et elle n’entend pas en abuser.

L’objectif n’est évidemment pas de contrôler ou interdire les mèmes sur les réseaux sociaux. Comme l’explique le membre du board de la fondation, le problème ne se situe nullement à ce niveau.

100 cryptos revendiquent Dogecoin aux US

Le problème n’est pas (et n’a jamais été) l’utilisation dans des mèmes, etc., mais les tentatives d’enregistrement par des personnes totalement étrangères au Dogecoin, ce qui n’a vraiment de sens que si elles veulent ensuite extorquer directement la communauté ou le projet Dogecoin, les développeurs, la fondation, etc. », justifie Jens Wiechers,  » « berger de shiba inus » à la Fondation Dogecoin.

Les opportunités de défendre les marques de l’univers du DOGE ne manquent pas, il est vrai. Aux États-Unis, la Fondation est en concurrence avec au moins une centaine d’autres demandes d’enregistrement pour des cryptomonnaies.

La fondation Dogecoin et ses membres n’ont pas la vie facile. C’est d’ailleurs ce qu’expliquait récemment un d’entre eux, Ross Nicoll. Évoquant un très fort stress (et un risque de conflit d’intérêt), le développeur préférait jeter l’éponge.

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Christophe Auffray
Cofondateur et rédacteur en chef adjoint - Journaliste spécialiste de la transformation numérique depuis 2005, Christophe a notamment été rédacteur en chef adjoint chez ZDNet. Il suit de près l’actualité autour des actifs numériques et la décrypte au quotidien. Contact : christophe@coins.fr