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Deutsche WertpapierService Bank, une banque transactionnelle qui sert plus de 1000 acteurs du secteur bancaire en Allemagne, a dévoilé une plateforme permettant à ses partenaires d’offrir des services crypto à leurs clients.
En tant que banque de transactions, Deutsche WertpapierService Bank gère le traitement des titres pour de nombreuses institutions financières en Allemagne.
Plus tôt cette semaine, lors d’une conférence à Francfort, dwpbank a annoncé le lancement d’une plateforme baptisée wpNex et offrant la possibilité à ses institutions affiliées de proposer des services liés aux cryptomonnaies à leurs propres clients.
A travers cette initiative, la banque fondée en 2003 et détenue majoritairement par DZ Bank veut rapprocher titres financiers traditionnels et actifs numériques, selon un communiqué. dwpbank occupe une place centrale sur le marché financier allemand, gérant plus de 5 millions de comptes titres et servant près de 1 200 institutions financières dans le pays.
Le trading de bitcoins est le premier service inclut dans la solution en marque blanche wpNex.
Bitcoin, en tant que crypto-monnaie établie avec la plus grande capitalisation boursière au monde, offrait les meilleures conditions pour le pilote, mais ne restera pas le seul actif numérique que nous mettons à disposition pour le trading », a fait savoir Dr. Heiko Beck, le patron de dwpbank.
MLP Banking AG a été le premier partenaire à tester la plateforme. « En coopération avec dwpbank, nous aimerions proposer à nos clients de négocier des crypto-monnaies à l’avenir. Dans notre portail client MLP, il s’agit d’un complément logique à l’offre de gestion de patrimoine existante », a expliqué un dirigeant de l’entreprise, qui prévoit de lancer officiellement le service plus tard cette année.
La plateforme wpNex est soutenue par Bankhaus Scheich, qui exécute les ordres, et Tangany, en tant que dépositaire pour les bitcoins. Elle sera progressivement mise à disposition aux partenaires de la banque.
En décembre, le gendarme financier allemand indiquait qu’une réglementation globale de l’industrie crypto était nécessaire. « Nous avons vu le monde autorégulé. Cela ne fonctionnera pas », arguait le BaFin.
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