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Gibraltar lance un projet pilote basé sur la blockchain. Le gouvernement souhaite tirer parti de cette nouvelle technologie afin d’accroitre l’interconnectivité entre les ministères, entreprises et citoyens.
Sur son site web, le gouvernement gibraltarien annonce travailler sur l’intégration de la technologie blockchain dans ses systèmes existants. Lancé initialement en tant que pilote, le projet vise à rationaliser ses processus gouvernementaux.
D’après le territoire britannique d’outre-mer, la blockchain pourrait aider à offrir de meilleurs services publics aux personnes et organisations installées à Gibraltar.
La solution de blockchain proposée améliorera les fonctionnalités du système eGov de Gibraltar, l’objectif de la phase initiale étant de permettre aux utilisateurs de stocker des informations d’identification émises et certifiées par le gouvernement, » peut-on lire dans le communiqué de presse.
Dans le cadre de ce projet pilote, le gouvernement de Gibralatar a noué des partenariats avec deux startups spécialisées dans la crypto-monnaie et la blockchain, avec lesquelles il avait déjà collaboré par le passé. Il s’agit de Bitso, une crypto-bourse mexicaine très populaire en Amérique latine, et de IOVlabs, un fournisseur de plateformes décentralisées axé sur Bitcoin.
Selon le cofondateur de Bitso, Daniel Vogel, « les secteurs privé et public peuvent travailler ensemble pour créer des solutions crypto et blockchain à fort impact ».
Ces dernières années, le petit territoire britannique s’est imposé comme une plaque tournante pour la crypto-monnaie en Europe, attirant de grands acteurs du secteur, notamment grâce à son système de licences.
De populaires exchanges, comme eToro, possèdent des bureaux à Gibraltar. Le mois dernier, le groupe chinois Huobi y délocalisait ses services d’échange suite au feu vert des autorités locales.
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