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En Inde, la Financial Intelligence Unit a demandé au gouvernement de bloquer l’accès à plusieurs grandes plateformes d’échange de cryptomonnaies « offshore » qui opèrent illégalement dans le pays.
Dans un communiqué publié jeudi, la Financial Intelligence Unit India a déclaré que de grands crypto-exchanges offraient des services en Inde sans s’être au préalable conformés aux nouvelles directives anti-blanchiment.
Plusieurs entités offshore, bien que s’adressant à une partie substantielle des utilisateurs indiens, n’étaient pas enregistrées et ne relevaient pas du cadre de lutte contre le blanchiment d’argent (AML) et le financement du terrorisme (CFT) », a écrit la FIU IND.
La cellule de contrôle indienne a émis des avertissements à 9 plateformes incluant Binance, Bitfinex, Gate.io, KuCoin, Bittrex, MEXC, Huobi (HTX), Kraken et Bitstamp. Elle a également déposé une demande auprès du ministère des Technologies et de l’information du pays afin de bloquer l’accès aux sites internet des entités concernées.
En Inde, depuis mars 2023, les fournisseurs de services sur actifs numériques doivent s’enregistrer auprès de la FIU IND et se conformer à l’ensemble des obligations imposées par la loi sur la prévention du blanchiment d’argent de 2002.
L’obligation est basée sur l’activité et ne dépend pas de la présence physique en Inde « , rappelle l’organisme, précisant que 31 entreprises crypto s’étaient aujourd’hui enregistrées.
Suite à la mise en place d’un impôt sur le crypto-trading début 2022, un grand nombre d’investisseurs indiens ont délaissé les plateformes locales, telles que CoinDCX et WazirX, pour des services offshore. Les bourses indiennes ont en effet enregistré une forte baisse en termes de volume de transactions après l’application de cette nouvelle imposition.
Cet automne, après la réunion du G20 à New Delhi, l’Inde indiquait qu’elle discuterait avec d’autres états sur la meilleure façon de réglementer ce secteur naissant.
