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Nexo relaxé de blanchiment d’argent et fraude fiscale

Nexo
Crédit : Shutterstock

Le lender crypto Nexo ne sera pas poursuivi en Bulgarie faute de preuves démontrant une activité criminelle. L’enquête du procureur s’arrête.

 

Les lenders ont traversé péniblement la crise sur les marchés crypto. Plusieurs, à l’image de Celsius et de Voyager Digital, ont ainsi fait faillite. Nexo n’est peut-être pas passé loin de la catastrophe.

Cependant, l’entreprise reste opérationnelle et une menace pesant sur elle a été balayée. En début d’année, Nexo était la cible d’une perquisition des autorités bulgares qui la soupçonnaient de blanchiment.

Nexo et ses dirigeants blanchis

L’action de la police inquiétait les clients de Nexo, qui procédaient à d’importants retraits sur la plateforme. Presque un an plus tard, la firme crypto est donc relaxée. Le bureau du procureur bulgare a mis fin aux investigations.

Selon une agence de presse bulgare, Nexo est relaxé faute de preuves témoignant d’une activité criminelle en lien notamment avec le blanchiment d’argent, la fraude fiscale et la fraude informatique.

Quatre dirigeants de Nexo, Kosta Kanchev, Antoni Trenchev, Kalin Metodiev et Trayan Nikolov, étaient eux aussi dans le collimateur de la justice. Aucun élément démontrant leur culpabilité n’a pu être produit. Ils sont donc eux aussi relaxés.

Les produits crypto de Nexo épargnés

Les procureurs ont également conclu que les produits proposés par Nexo ne constituaient pas des instruments financiers. Ils se démarquent en cela des autorités américaines et en particulier de la SEC.

Poursuivie par plusieurs États des États-Unis, la plateforme de prêts crypto Nexo acceptait en janvier 2023 de payer 45 millions de dollars d’amende, dont 22,5 millions de dollars au gendarme de la bourse américain.

En Bulgarie l’issue est donc différente et le cofondateur de Nexo s’en réjouit.

« L’abandon de toutes les accusations portées contre Nexo et ses dirigeants par le bureau du procureur bulgare, avec leur confirmation qu’il n’y avait pas de crimes, montre sans équivoque que toute l’attaque contre Nexo était politique et n’aurait pas dû se produire en premier lieu », réagit Antoni Trechev.

Christophe Auffray
Cofondateur et rédacteur en chef adjoint - Journaliste spécialiste de la transformation numérique depuis 2005, Christophe a notamment été rédacteur en chef adjoint chez ZDNet. Il suit de près l’actualité autour des actifs numériques et la décrypte au quotidien. Contact : christophe@coins.fr