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Le bureau d’analyses Jefferies a estimé que le marché des jetons non fongibles (NFT) atteindrait 35 milliards de dollars en 2022 et culminerait à 85 milliards de dollars à horizon 2025.
Le marché des NFT devrait accroître ses positions dans les années à venir. C’est du moins l’analyse livrée par le bureau d’études américain Jefferies qui estime que ce segment de marché, popularisé tout au long de l’année 2021, n’en est encore qu’à ses prémices et jouissait d’un potentiel résolument prometteur. Ainsi, les analystes de la banque estiment que ce marché devrait atteindre 35 milliards de dollars en 2022 et plus que doubler en 3 ans, pour se chiffrer à 80 milliards, 3 ans plus tard, en 2025. Une bagatelle bienvenue pour une cohorte de marques et d’entreprises désireuses de saisir cette opportunité en plein vol.
Jefferies souligne que des entreprises et des célébrités achètent des « parcelles de terrains virtuels » dans divers métaverses comme The Sandbox ou Decentraland, pour ne citer que les plus réputés. Ce qui leur permet d’étendre leur « force de frappe numérique » et, de fait, leur influence dans un univers encore en développement. « En novembre, il y a eu une ruée vers ces achats immobiliers virtuels, pour lesquels les NFT incarnent les blocs de construction numériques », indique la note de Jefferies.
Sans surprise, l’institution considère que ces nouveaux actifs sont dotés d’un important potentiel- ou font office de « technologie émergente » pour rester fidèle au vocable employé par Jefferies- et recommande à ses clients de constituer un portefeuille d’investissement au sein de sociétés de jeux vidéo, de divertissement au sens large, et de médias sociaux. Citons pêle-mêle Hasbro, Mattel, Funko ou encore GameStop. Si les investisseurs décident de miser sur le segment du métaverse, Jefferies conseille de se positionner sur Meta (ex Facebook), Snap, Activision Blizzard, Electronic Arts, Take-Two Interactive Software, Warner Music Group, Universal Music Group et Roblox.
En outre, Jefferies gratifie ses clients d’un « point technique » avant que ceux-ci ne se lancent à tombeau ouvert sur la route (pas encore embouteillée) des NFT et du métaverse. En effet, le broker rappelle que si la blockchain Ethereum reste le choix le plus populaire pour créer des jetons non fongibles et poser ses jalons dans le métaverse, la congestion de son réseau et ses frais de transactions élevés ont incité les marques et autres célébrités à changer leur fusil d’épaule. Et ne plus systématiquement avoir recours à Ethereum, dont l’hégémonie sur ce terrain s’effrite quelque peu.
Ce fut notamment le cas de l’ancienne première dame des Etats-Unis, Melania Trump qui a eu recours à Solana pour frapper sa première collection de NFT, une aquarelle représentant « ses yeux bleu cobalt » et sobrement intitulée « Melania’s Vision ». Un projet avec lequel les représentants de la blockchain ont immédiatement pris leurs distances.
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