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Après avoir fait part de ses velléités, début avril, sur le segment des NFT, Starbucks a franchi une étape en annonçant la création prochaine d’une plateforme Web3 dévolue à l’ensemble de ses projets en la matière.
La politique des petits pas. Telle semble être la stratégie adoptée par la chaîne de cafés américaine en matière de crypto-actifs. Désireux de réussir ce virage stratégique et de peaufiner son entrée dans la nébuleuse NFT notamment, Starbucks est bel et bien décidé à prendre son temps, laissant filtrer les informations avec parcimonie. Début avril, la firme de Seattle a déjà fait état de son intention de se lancer dans le marché des jetons non fongibles. Mais l’hypothèse de cette future incursion « dans le courant de l’année 2022 » devrait se concrétiser plus rapidement que prévu, prendre son temps ne signifiant pas non plus laisser filer les opportunités sous son nez.
Nous prévoyons d’adopter une approche progressive ici, désireux d’aller vite, d’expérimenter, d’apprendre et de collaborer. Nous prévoyons de commencer avec notre première collection, adhésion et communauté NFT plus tard cette année, basée sur l’art du café et la narration », abonde l’entreprise dans un communiqué.
Fidèle à sa stratégie, Strabucks dévoile ses informations au compte-goutte restant sibyllin sur la teneur de ladite collection mais également sur les aspects techniques qui entoure le projet.
En effet, l’entreprise dirigée par Howard Schultz, concernant le choix de la blockchain qui devrait soutenir le projet, se borne à déclarer que celle-ci devra faire la part belle aux critères de protection de l’environnement en vigueur. « Notre approche de la technologie de la blockchain – bien qu’en fin de compte susceptible d’être multi-chaîne – commencera certainement par des collections soutenues par des blockchains et une infrastructure conforme à notre engagement de plusieurs décennies en faveur de la durabilité ».
Divers projets qui se regrouperont sous la bannière d’une plateforme web 3.0 « Starbucks Digital Community Web3 » ciselée par la firme qui se voudrait la chapelle d’une nouvelle communauté numérique mondiale, dépassant à terme « les frontières » de Starbucks. « Une communauté définie par la collaboration, les expériences et la propriété partagée – entièrement centrée sur le café pour commencer, puis peut-être étendue aux nombreux domaines dans lesquels Starbucks a joué au fil des ans en tant que café; art, musique, livres et au-delà ».
Toujours fidèle à son ambition d’avancer « masqué » en la matière, la chaîne semble néanmoins vouloir œuvrer à une forme de démocratisation du web3 et de ses usages, glissant quelques « subtiles » allusion sur le sujet. « Starbucks a également l’habitude de prendre des technologies de pointe, d’innover et de les rendre accessibles et accessibles au grand public. Notre histoire avec le paiement mobile, la commande mobile et le Wi-Fi nous a appris comment engager les clients à grande échelle pour débloquer des opportunités ».
Pour rappel, Starbucks a été parmi les premières multinationales à se pencher sur les paiements en crypto-monnaies. Ses clients peuvent, depuis l’année dernière, payer en bitcoins leur café en passant par l’application de la startup Bakkt, partenaire de la chaîne de cafés.
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