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Le designer vedette Philipp Plein, fondateur de la marque éponyme, s’est dit relativement confiant en ce qui concerne la démocratisation des crypto-monnaies comme moyen de paiement.
Philipp Plein garde la foi. En dépit des soubresauts rencontrés par les crypto-actifs ces dernières semaines, le designer, dont la boutique en ligne accepte les paiements en crypto-monnaies depuis le mois d’août 2021, estime que ce moyen de paiement a vocation à s’étendre à l’avenir.
Nous avons constaté, depuis quelque temps, que nous avions un large public au sein de la communauté crypto. Le fait de rendre accessible les crypto-monnaies en tant que moyen de paiement nous a, ainsi, fait gagner beaucoup de clients supplémentaires », a souligné le dirigeant auprès de Bloomberg TV.
Et les perspectives de Philipp Plein en la matière s’avèrent particulièrement ambitieuses puisque celui-ci vise l’équivalent de 15 à 20 millions d’euros d’achats en crypto-monnaies en cette année 2022. Pour rappel, ces paiements n’ont représenté « que » 3% des 100 millions d’euros de revenus en ligne engendrés pour celle qui fut longtemps la marque préférée des rappeurs et des footballeurs français.
Mais la conjoncture économique a quelque peu évolué depuis le moment où Philipp Plein a accepté les paiements en cryptos en août 2021 – époque où Bitcoin « déployait ses ailes » pour un rallye qui le verrait culminer à 69 000 dollars trois mois plus tard– et mai 2022 où la reine des crypto-monnaies navigue peu ou prou autour des 39 000 dollars. Insuffisant visiblement pour brider l’enthousiasme et la confiance de Philipp Plein.
Comme en atteste le nombre de crypto-monnaies désormais acceptées par l’entité du designer allemand. De quinze, initialement listées au mois d’août, parmi les incontournables BTC et ETH, les aficionados de la marque ont désormais la possibilité de « régler leur note » par l’intermédiaire de 25 jetons différents. Autre avancée notable, la possibilité pour les clients du magasin « physique » de Londres, et flagship de la marque dans le prestigieux quartier de Mayfair, de payer l’addition en « crypto ».
Ce nouveau vaisseau-amiral, outre trois étages consacrés au « cœur d’activité » de Plein à savoir des vêtements et des accessoires abrite également en son sein un étage dévolu à une galerie d’art NFT, surnommée The MoNA, (Museum of NFT Art), référence « subtile » au MoMA, l’iconique musée d’art moderne et contemporain de New York.
Une appétence et un tropisme pour Bitcoin et consorts qui ne doit rien au hasard de la part de Philipp Plein dans la mesure où le designer a fait savoir qu’il possédait lui-même et « à titre personnel » la double précision ayant son importance, en portefeuille, 170 bitcoins soit l’équivalent de 6,6 millions de dollars au cours actuel.
Outre son affection pour les crypto-monnaies stricto sensu, Philipp Plein mise également énormément sur le développement du métaverse qu’il considère comme « l’avenir d’internet », estimant toutefois que celui-ci ne pourrait atteindre sa pleine mesure uniquement lorsqu’il sera adopté par le plus grand nombre, à l’instar du commerce électronique qui après des débuts tumultueux a réussi, avec une certaine maestria, sa démocratisation.
Un parallèle audacieux pour le designer dont l’objectif est de convertir « le plus grand nombre- y compris sa mère de 67 ans – aux thématiques relatives aux NFT, métaverse et autres crypto-actifs. Un long travail de pédagogie en perspective.
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