Par 
Avec sa nouvelle société de production NFT Studios, Niels Juul ambitionne de révolutionner le financement du cinéma hollywoodien par le biais des tokens non fongibles.
Pour le PDG et cofondateur de Sorare, les NFT vont réinventer certaines industries. Cette transformation est en cours dans le sport, mais aussi l’art et à présent le cinéma. Plusieurs startups exploitant la cryptomonnaie développent de nouveaux modèles de financement du cinéma.
Niels Juul, qui a produit en 2021 The Irishman, le dernier film de Martin Scorsese, ne compte pas créer une cryptomonnaie, comme le klapcoin en France. Pour transformer le modèle hollywoodien, il entend tirer profit des NFT.
10.000 NFT mis en vente
Avec sa nouvelle société de production NFT Studios, le producteur prévoit de lever entre 8 et 10 millions de dollars. Pour cela, 10.000 tokens non fongibles seront mis en vente auprès du public et d’investisseurs institutionnels.
Cet argent servira alors à produire le premier film à Hollywood financé grâce aux NFTs. C’est le projet. Et pour intéresser les acquéreurs potentiels, Niels Juul précise que les détenteurs de jetons bénéficieront d’avantages.
Ainsi, les investisseurs recevront une part des profits et pourront en outre rencontrer les vedettes du film. Mais l’objectif premier du producteur est avant tout de renverser un modèle de financement qu’il juge obsolète.
« Le système hollywoodien est particulièrement défavorable aux petites productions », estime Niels Juul. Entre l’écriture et la diffusion à la télé ou au cinéma, huit années peuvent s’écouler. Dissuasif pour les producteurs.
Des jetons contre des avantages exclusifs
Le producteur a besoin de l’argent des NFT pour son premier projet. Le film est lui déjà prêt pour le tournage, rapporte The Guardian. Un acteur célèbre est au casting, mais son nom reste confidentiel, comme celui du réalisateur.
Niels Juul dispose par ailleurs d’un premier partenaire financier, NFT Investments. L’acteur de la finance a investi 1 million de dollars pour prendre 20% du capital de NFT Studios et ainsi enclencher la collecte de fonds.
En France, La DCF, à laquelle participe le réalisateur Claude Lelouch, prévoit de lever 2 à 8 millions d’euros en 2022 pour financer une vingtaine de projets pour le cinéma et la télévision. Son instrument financier n’est pas un NFT, mais une nouvelle cryptomonnaie.
Suivez Coins.fr sur Twitter, Facebook et maintenant Telegram pour ne rien manquer.
