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Quand les NFT ressuscitent la légende des Beatles

Julian Lennon, fils du célèbre cofondateur des Beatles, a décidé de mettre en vente plusieurs objets du mythique groupe britannique sous la forme de NFT, notamment des notes manuscrites du titre iconique Hey Jude.

 

« Hey Jude, don’t make it bad… » cette introduction légendaire de l’un des plus grands tubes des Beatles va s’offrir « une nouvelle jeunesse » sous la forme de jetons non fongibles (NFT). Composée par le seul McCartney et initialement intitulé « Hey Jules », cette chanson était destinée à remonter le moral du « petit » Julian Lennon, alors âgé de 5 ans, fils de John, qui vivait difficilement la séparation de ses parents, son père décidant alors d’unir son destin à Yoko Ono. Plus de 50 ans plus tard, Julian Lennon a décidé de faire revivre le mythe en « accord avec son temps » en proposant une version NFT des notes manuscrites du titre.

Celui-ci se présente sous la forme d’une animation où les paroles de la chanson s’inscrivent progressivement sur une page, le tout accompagné d’un commentaire explicatif de Julian Lennon. « Pour moi, cela ne suffit pas de seulement regarder une image si je suis un acheteur. Donc j’ai voulu ajouter un truc un peu plus personnel, raconter une petite histoire qui se rapporte à l’image », développe à l’AFP le fils du mythique leader du groupe britannique. Cet alliage de « tradition et de modernité » symbolisé par ce NFT sera mis en vente le 7 février prochain par la maison de ventes aux enchères californienne Julien’s Auctions. Mise à prix : entre 50 000 et 70 000 dollars.

Mais que les fans absolus des Beatles se rassurent, d’autres objets mythiques ayant appartenu à leur groupe favori vont également « revivre » sous la forme de NFT. Le fameux manteau afghan porté par John Lennon sur le tournage de « Magical Mystery Tour » fera également partie des enchères, pour une valeur estimée entre 8 et 10 000 dollars, tout comme sa cape noire aperçue dans le film « Help » et dont la mise à prix se situe peu ou prou entre 10 et 20 000 dollars.

Enfin, trois derniers NFT risquent d’attiser la convoitise des passionnés des Beatles, en l’occurrence il s’agit de trois guitares dont l’une ayant été offerte par John Lennon à son fils pour Noël. Et d’autres collections d’objets mythiques devraient prochainement voir le jour. Une partie du fruit de cette vente sera reversée à la fondation créée par Julian Lennon en faveur de l’environnement dont la vocation est de « capturer » le CO2 atmosphérique pour freiner le changement climatique.

En revanche, ceux qui espéraient que la vente de ces NFT pourrait constituer une première étape vers la cession physique des objets susmentionnés en seront pour leurs frais. Julian Lennon a opposé une fin de non-recevoir ferme et sans doute définitive à cette éventualité. « Aucune chance ! Cela représente 30 ans passés à collectionner des objets qui sont très, très personnels. Et vous savez, je n’ai pas eu tant de choses de papa, alors je les chéris », a expliqué le fils du compositeur qui a tenté de suivre le sillon artistique tracé par son père, le succès en moins.

Outre « Hey Jude », Julian Lennon a également inspiré un autre chef d’œuvre du groupe, à savoir « Lucy in the sky with diamonds » que son père a composé à partir d’un dessin réalisé par Julian quand celui-ci était en maternelle. Une carrière bien remplie finalement.

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Samir Hamladji
Rédacteur et reporter - Journaliste pour plusieurs grands médias tels que LesEchos ou Challenges, Samir a été en charge de la rubrique Finance chez Forbes de 2016 à 2019. Il s'intéresse depuis plusieurs années à l'écosystème des crypto-monnaies et de la blockchain.