Par 
L’Information Commissioner’s Office du Royaume-Uni compte examiner le projet crypto controversé du fondateur d’OpenAI. Worldcoin crée des identités numériques en scannant l’iris de ses utilisateurs.
L’organisme de régulation britannique spécialisé dans la protection des données, l’Information Commissioner’s Office (ICO), a fait savoir qu’il enquêterait sur Worldcoin, a rapporté hier Reuters.
Lancé officiellement lundi et imaginé par le cofondateur d’OpenAI Sam Altman, Worldcoin permet de créer des identifiants numériques non falsifiables en exploitant la reconnaissance de l’iris.
Pour obtenir un World ID, les utilisateurs doivent installer une application puis visiter l’un des « orbs » mis à disposition par la startup à travers le monde – une quarantaine de grandes villes en sont dotées pour le moment – afin d’y réaliser un scan de leur globe oculaire.
Pour attirer des participants, Worldcoin offre des pièces numériques WLD en échange d’une inscription complète.
Le prix du token, qui a fait son entrée sur plusieurs crypto-bourses cette semaine, a atteint un pic à 3,3 dollars dans les premières heures suivant son listing avant de retomber sous 2 dollars. Sa valeur évolue ce mercredi autour de 2,38 dollars, en hausse de 18% sur 24 heures. WLD possède aujourd’hui un market cap de 260 millions de dollars, selon Coinmarketcap.
Nous notons le lancement de WorldCoin au Royaume-Uni et ferons des enquêtes approfondies », a ainsi déclaré un porte-parole de l’ICO.
Loin de faire l’unanimité, notamment chez les défenseurs de la vie privée, le projet crypto aux allures dystopiques a été lancé dans la plupart des pays autour de la planète, à l’exception de quelques juridictions, incluant les États-Unis.
Dans un long article de blog, le co-créateur d’Ethereum est revenu en détail sur Worldcoin. Vitalik Buterin a relevé quatre « risques majeurs » liés au protocole en matière de confidentialité, accessibilité, centralisation et sécurité. Il a également proposé des solutions pour atténuer ses risques.
Pour suivre l’actu Crypto et Web3, retrouvez Coins.fr sur Twitter, Linkedin, Facebook ou Telegram
