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La plateforme d’infrastructures destinée au Web3, Alchemy, a clôturé un tour de table d’un montant de 200 millions de dollars, propulsant sa valorisation à 10,2 milliards de dollars.
« Devenir pour la blockchain ce qu’Amazon Web Services (AWS) est devenue pour internet ». Une feuille de route hautement ambitieuse pour Alchemy, désireux de rendre accessible la blockchain au plus grand nombre. Si pléthore de jeunes pousses se sont brûlées les ailes en voulant de venir « le Netflix de… » ou le « Tinder de… », force est de constater qu’Alchemy semble avoir les moyens de ses ambitions.
Cette nouvelle levée de fonds de 200 millions de dollars de série C1, initiée par Lightspeed Venture Partners et Silver Lake, succède à un tour de table de 250 millions de dollars de série C, en octobre 2021, et une série B de 80 millions de dollars, fin avril 2021. La startup n’était valorisée « qu’à » 505 millions de dollars à cette période.
Ce qui signifie que sa valeur a été multipliée par près de 20 en seulement 10 mois. Résolument impressionnant pour le tandem, composé de Joe Lau et Nikil Viswanathan, qui a jeté les bases de ce projet depuis un appartement, il y a cinq ans. Comme mentionné en préambule, Alchemy met la barre très haut, se prêtant à rêver de devenir incontournable pour les développeurs d’applications blockchain, à l’instar de la filiale d’Amazon, AWS, véritable plaque tournante des technologies cloud qui peut se targuer d’avoir « érigé » les infrastructures de mastodontes tels que Netflix ou Uber.
Dans le détail, la plateforme de développement ciselée par Alchemy vise à éliminer la complexité et les coûts de construction d’infrastructures tout en améliorant les applications grâce aux outils de développement « nécessaires » à la création d’applications sur le Web3. Accessible au « public » depuis le mois d’août 2020, après une longue période en bêta privée, Alchemy a pris le parti d’un modèle freemium et revendique à ce jour 4 millions d’utilisateurs.
Fondamentalement, les entreprises les plus importantes qui explosent au sein de l’écosytème sont ‘alimentées’ par Alchemy, donc en investissant dans Alchemy, vous obtenez un large spectre de l’ensemble de l’industrie », s’est enthousiasmée une source ayant requis l’anonymat dans les colonnes des TechCrunch.
Si l’état-major d’Alchemy s’est refusé à lever le voile sur ses revenus – l’opacité étant la valeur la plus répandue au sein de la cryptosphère – il a néanmoins expliqué avoir engendré un volume annuel de transactions de 105 milliards de dollars, soit plus du double de la précédente communication du mois d’octobre qui faisait alors état de 45 milliards de dollars.
« Autre fait marquant » mis en exergue par la start-up, ses effectifs. Au début de l’année 2021, Alchemy comptait dans ses rangs 13 employés. Si elle en compte désormais un peu moins de 50, son ratio « valorisation/ nombre d’emplois » est « l’un des plus petits ratios de l’histoire », selon le cofondateur et patron d’Alchemy. Une histoire qui ne fait que commencer à en croire les deux têtes pensantes d’Alchemy.
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