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Le constructeur automobile britannique McLaren Automotive va développer sa propre collection de jetons non fongibles (NFT) en partenariat avec la plateforme d’infrastructure métaverse InfiniteWorld.
McLaren dans la roue de Ferrari. Il ne s’agit pas d’une énième séquence d’un grand prix de Formule 1 mais plutôt du « duel à distance » que vont se livrer les deux constructeurs sur le front – florissant- des NFT. Si le constructeur transalpin a dégainé le premier en décembre dernier, mettant sur orbite sa propre collection, son rival britannique McLaren Automotive – spécialisé dans la conception de voitures de sport d’élite- est désormais lancé à ses trousses. En effet, le constructeur s’est associé, pour ce faire, avec la plateforme d’infrastructure métaverse InfinitiveWorld.
La feuille de route est limpide : cette association permettra d’offrir à ses clients, selon ses propres termes, « une expérience numérique plus approfondie et plus engagée », incluant la création de NFT originaux incluant des illustrations numériques qui représenteront les supercars et hypercars de luxe du constructeur. « Notre décision de sélectionner InfiniteWorld comme partenaire pour entrer dans le métaverse constitue la prochaine étape de notre parcours numérique Web3 », a développé, dans un communiqué, Gareth Dunsmore, directeur marketing de McLaren Automotive. Et de poursuivre, pour justifier ce « virage technologique » dans l’ère du temps.
De plus en plus demandé par nos clients et nos fans, ce nouveau partenariat passionnant s’appuiera sur l’expertise de pointe d’InfiniteWorld pour créer et proposer une gamme de contenus numériques sur le marché McLaren. Ce partenariat vise à repousser les limites et à élever l’expérience, deux caractéristiques synonymes de la marque McLaren dans tout ce que nous faisons », Fin de citation.
Outre son expertise « technico-technique », InfiniteWorld se positionne comme un « tiers de confiance » ayant vocation à aider les marques à créer et à monétiser des actifs numériques mais également à améliorer l’engagement de ladite marque. D’ailleurs la firme a visiblement l’attention de « frapper un grand coup » sur ce marché puisque l’entreprise devrait entrer en bourse au mois de décembre prochain à la faveur d’une fusion avec le « SPAC » Aries Acquisition Corp.
Dans le détail, ces SPACs sont définis par les spécialistes comme des « coquilles vides » (ou « ckeck blank company » dans la langue de Shakespeare) qui s’introduisent en Bourse afin de lever des capitaux pour racheter une société cible. Un modus operandi qui a eu le vent en poupe outre-Atlantique tout au long de l’année 2021, puisque près de 600 SPACs ont déboulé sur Wall Street. Enfin, cet attrait pour la technologie NFT de la part de McLaren Automotive n’est qu’une preuve supplémentaire de la « lune de miel » entre le secteur automobile et l’écosystème crypto.
Comme en atteste le championnat du monde de Formule 1 2022, devant s’élancer au printemps, où 8 écuries sur 10 présentes sur la grille de part ont noué des partenariats avec des acteurs majeurs de la cryptosphère ( Tezos et McLaren Racing, Bybit et RedBull, FTX et Mercedes, Binance et Alpine, Crypto.com et Aston Martin etc.). De bon augure pour la démocratisation de la crypto et assimilés.
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