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La police des Bahamas a arrêté Sam Bankman-Fried à la demande des États-Unis. Le fondateur de FTX est sous la menace de poursuites pénales et devrait être extradé.
Cette nuit, le gouvernement bahamien a annoncé l’arrestation du CEO déchu de la plateforme d’échange de crypto-monnaies en faillite FTX.
L’arrestation de SBF fait suite à la réception d’une notification officielle des États-Unis indiquant qu’elle a déposé des accusations criminelles contre SBF et est susceptible de demander son extradition », peut-on lire dans un communiqué officiel.
Le Premier ministre des Bahamas, Philip Davis, a fait savoir que le pays poursuivrait sa propre enquête sur FTX, parallèlement à celle des États-Unis.
Côté US, le tribunal du district Sud de New York a confirmé, sur Twitter, que l’interpellation de SBF, réalisée la veille de l’audience du Congrès consacrée à FTX, avait été demandée par le gouvernement sur la base d’un acte d’accusation scellé.
Selon le New York Times, l’ex milliardaire des cryptos pourrait être poursuivi pour fraude et blanchiment d’argent aux États-Unis. Le régulateur américain Securities and Exchange Commission (SEC) prévoit également de déposer plainte contre lui.
SBF a donné plusieurs interviews depuis l’effondrement de l’empire tentaculaire FTX. Il reconnaissait des erreurs majeures, mais se défendait de toute malversation.
Pour le liquidateur et nouveau CEO de FTX, il s’agit pourtant du pire cas auquel il a été confronté en plus de 40 ans de carrière. John Ray dressait même un parallèle avec le scandale Enron.
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