Par 
Selon un ancien du congrès des États-Unis, les régulateurs voulaient faire passer un « message anti-crypto très fort » en fermant Signature Bank.
Vendredi dernier, les autorités américaines fermaient Silicon Valley Bank (SVB) alors que la banque californienne faisait face à un risque de liquidités. Ils procédaient ensuite soudainement à la fermeture de Signature Bank tout en annonçant des mesures pour protéger les déposants des deux institutions financières.
Lors d’un entretien accordé à CNBC lundi, Barney Frank, ex-membre du congrès des États-Unis (1981 à 2013) et membre du conseil d’administration de Signature Bank, a manifesté son étonnement face au choix des régulateurs de fermer la banque basée à New York.
« Nous n’avons eu aucune indication de problèmes jusqu’à ce que nous fassions face à une panique bancaire vendredi, ce qui était purement contagieux de SVB », a commenté Barney Frank.
L’ancien homme politique estime que les régulateurs voulaient faire passer un « message anti-crypto très fort » car il n’y avait « aucune raison objective réelle » de fermer Signature.
D’après lui, les dirigeants avaient exploré « toutes les pistes » pour consolider la santé de l’entreprise et le bank run avait en outre ralenti dimanche. La banque estimait ainsi avoir stabilisé la situation.
« Nous annonçons également une exception de risque systémique similaire pour Signature Bank », indiquait dimanche le gouvernement américain lors de la fermeture de la banque.
Alors qu’une autre institution financière crypto-friendly, Silvergate, déposait le bilan en début de semaine dernière, l’interruption de Signature a porté un nouveau coup à l’industrie crypto aux US. Silvergate et Signature étaient connues pour servir de grands acteurs américains du secteur, dont Coinbase, Ripple, Circle ou encore Paxos.
Suivez Coins.fr sur Twitter, Linkedin, Facebook ou Telegram pour ne rien manquer. Inscrivez-vous à notre newsletter crypto pour recevoir un résumé de l’actualité chaque semaine.
