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a16z investit dans la crypto-startup Iron Fish

Crédit : Iron fish

Soucieux de préserver la confidentialité des détenteurs de crypto-actifs et désireux d’y mettre les moyens pour y parvenir, Iron Fish annonce une levée de fonds de 27,7 millions de dollars pour notamment poser les jalons d’une cryptomonnaie « hors de portée des États ».

 

« Le manque d’intimité et le fait de se sentir constamment épié- n’ayant finalement pas de réelles garanties de confidentialité – a fait évoluer la culture d’une manière qui, à mon avis, a un impact négatif sur l’innovation et l’entrepreneuriat dans ce pays ». Un propos liminaire résolument sombre signé Elena Nadolinski dans les colonnes de Forbes US.

Ancienne ingénieure « logiciel » chez Microsoft et Airbnb, la jeune femme d’origine russe – née à Volgograd mais établie aux Etats-Unis – préside, depuis 2018, aux destinées d’Iron Fish, un réseau dont la vocation est, comme mentionné en préambule, de garantir davantage de confidentialité aux détenteurs de crypto-actifs notamment lors de l’étape inévitable des transactions avec la mise sur orbite d’une cryptomonnaie obéissant à ces impératifs.

Si vous êtes un Etat, vous ne pouvez que vous satisfaire de cette transparence tous azimuts et vous réjouir de ce type de perspective. Mais nous, chez Iron Fish, nous considérons que cet avenir est un peu effrayant », poursuit Elena Nadolinski.

Pour tenter de remédier à cette situation et offrir davantage de confidentialité aux détenteurs de crypto-actifs, Iron Fish a fait état d’une levée de fonds en série A d’un montant avoisinant les 28 millions de dollars. Une manne bienvenue dans la concrétisation d’un tel dessein.

Sans surprise, ce cycle de financement est dirigé par l’inévitable fonds américain de capital-risque Andreessen Horowitz qui truste l’actualité ces derniers jours puisque « a16z », comme il est désigné par les initiés, était également à la manœuvre en ce qui concerne la levée de fonds de Mysten Labs, une jeune pousse fondée par plusieurs anciens ingénieurs de Facebook.

Pour en revenir à Iron Fish, outre Andreessen Horowitz, figurent aussi « autour de la table » Sequoia, Electric Capital, MetaStable, Arrington XRP, le co-fondateur de Terra Do Kwon, le PDG de Thesis Matt Luongo sans oublier le cofondateur d’Anchorage, Nathan McCauley.

Chez a16z, on se félicite de ce nouvel investissement stratégique. « Il existe un grand besoin de solutions de confidentialité grand public accessibles aux utilisateurs du quotidien », souligne Ali Yahya, partenaire général d’a16z. Et de poursuivre. « C’est pourquoi nous sommes ravis d’investir dans Iron Fish qui crée les conditions de l’élaboration d’une cryptomonnaie privée conviviale. ».

Iron Fish, basé à San Francisco, a lancé son premier réseau testnet – qui comme son nom l’indique fait office de réseau d’expérimentation – en avril 2021 et affirme avoir, depuis, attiré près de 2 000 mineurs auto-identifiés dans sa communauté.

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Samir Hamladji
Rédacteur et reporter - Journaliste pour plusieurs grands médias tels que LesEchos ou Challenges, Samir a été en charge de la rubrique Finance chez Forbes de 2016 à 2019. Il s'intéresse depuis plusieurs années à l'écosystème des crypto-monnaies et de la blockchain.