Le fondateur de N26 a annoncé l’arrivée prochaine d’un service de crypto-trading. La banque mobile allemande regrette de ne pas s’être penchée plus tôt sur les actifs numériques.
Lors d’un entretien accordé au Financial Times, Max Tayenthal, le cofondateur et codirecteur de N26, a fait part de ses regrets quant au plan d’internationalisation de la banque en ligne. Selon lui, N26 aurait du se concentrer sur le marché européen et développer davantage de produits.
Aurions-nous dû développer le trading et la crypto au lieu de nous lancer aux États-Unis ? Avec le recul, cela aurait pu être une idée intelligente, » a-t-il dit.
Fondée en 2013 à Berlin, N26 a levé près de 2 milliards de dollars, dont notamment 900 millions de dollars en série E à l’automne dernier. Valorisée à 7,8 milliards de dollars, la néobanque jouit du prestigieux statut de licorne en Europe.
Après avoir récemment quitté le marché britannique, la banque mobile compte également mettre fin à ses activités aux États-Unis.
Nous nous éparpillions, il y a tant de choses sur lesquelles nous pouvons travailler au lieu de mettre des drapeaux sur de nouveaux marchés, » a précisé Tayenthal.
Le dirigeant a ajouté que N26 prévoyait de lancer un service d’échange de crypto-monnaies en 2022 puis de se concentrer sur le trading d’actions.
Son rival Revolut, qui est quant à lui valorisé à 33 milliards de dollars, propose déjà de tels services. En septembre, on apprenait même que la néobanque avait l’ambition d’émettre son propre token.
N26 doit aujourd’hui faire face à certaines restrictions – comme le fait de ne pas dépasser 50 000 nouveaux clients par jour – imposées par le régulateur allemand BaFin suite à un contrôle ayant mené à la découverte de plusieurs « failles » au sein de l’établissement bancaire, notamment en matière de lutte contre le blanchiment.
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