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The Bank of New York Mellon estime que les crypto-monnaies pourraient lui permettre de générer des revenus supplémentaires en 2023. L’institution financière plaide pour une régulation « plus claire » de ce nouveau marché.
Lors d’un entretien accordé à Bloomberg, la CFO de la banque, Emily Portney, a déclaré que « les actifs numériques pourraient créer une source de revenus significative pour Bank of New York Mellon ». Et ce, dès l’année prochaine.
La société new-yorkaise a lancé plus tôt en 2021 une équipe dédiée aux actifs numériques et investi dans Fireblock, une startup spécialisée dans le crypto-custody (conservation de tokens).
Selon Portney, la réglementation est aujourd’hui le principal frein à l’entrée de BNY Mellon sur le marché des crypto-monnaies. La firme milite pour des règles plus claires à l’échelle internationale, notamment sur les fonds négociés en bourse (ETF).
Le premier ETF sur Bitcoin a été approuvé par l’organisme de régulation américain SEC à l’automne. Cependant, ce dernier suit des contrats à terme sur BTC et non directement le cours du token. Le régulateur refuse pour le moment de donner son feu vert pour des ETFs liés directement au prix de la reine des cryptomonnaies.
Franchement, il est un peu déroutant de savoir qui réglemente réellement les actifs numériques et en particulier la crypto … et donc ce que vous pouvez ou ne pouvez pas faire, » a ajouté Portney sur Reuters.
Les banques américaines doivent désormais obtenir l’aval de l’Office of the Comptroller of the Currency (OCC) pour offrir des services liés à cette nouvelle classe d’actifs. Ce qui n’était pas le cas sous l’administration Trump.
Le FMI et diverses autorités autour du monde appellent aujourd’hui à une régulation du marché des crypto-actifs « complète, cohérente et coordonnée » au nom de la stabilité financière.
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