Par 
Selon la presse locale, la police kényane a réalisé une perquisition dans les bureaux du projet Worldcoin à Nairobi et confisqué plusieurs machines.
Ce lundi, la radio kényane CapitalFM a rapporté que les bureaux du projet crypto Worldcoin situés dans la capitale avait été perquisitionnés par les autorités locales. Les force de l’ordre sont reparties avec des documents et des machines qui permettent de scanner l’iris des utilisateurs.
Le commissaire à la protection des données kényan a déclaré que Tools for Humanity, la société mère de Worldcoin, n’avait « pas divulgué ses véritables intentions lors de l’enregistrement ».
Le Kenya, l’un des principaux marchés de Worldcoin, avait déjà suspendu l’initiative la semaine dernière et annoncé l’ouverture d’une enquête.
En Europe, plusieurs régulateurs, dont la CNIL en France, ont également ouvert des enquêtes sur le projet aux allures dystopiques imaginé par Sam Altman, le cofondateur d’OpenAI (ChatGPT).
Lancé officiellement fin juillet, Worldcoin crée des identifiants numériques en exploitant la reconnaissance de l’iris. Pour obtenir un World ID, les utilisateurs doivent visiter l’un des « orbs » mis à disposition par la startup autour du monde, dont notamment à Nairobi, afin d’y réaliser un scan de leur globe oculaire. Ils reçoivent en échange des jetons WLD.
Bien que Tools for Humanity, qui levait 115 millions de dollars plus tôt cette année, affirme que les données des participants ne sont pas stockées, de nombreux experts en protection des données mettent en garde contre cette collecte.
Pour suivre l’actu Crypto et Web3, retrouvez Coins.fr sur Twitter, Linkedin, Facebook ou Telegram
