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Dans le cadre du projet Rosaling, la Banque des règlements internationaux et la Banque d’Angleterre ont exploré plus de 30 cas d’utilisation pour des CBDC destinées aux particuliers.
Vendredi, la Banque des règlements internationaux (BRI) a déclaré que son centre ‘Innovation Hub’ à Londres avait mené diverses expérimentations en collaboration avec la Banque d’Angleterre autour des monnaies numériques de banque centrale (CBDC ou MNBC en français).
A travers le projet Rosaling, la BRI a identifié une « gamme de cas d’utilisation » pour les CBDC de détail, soit des actifs numériques utilisables par la population.
Ces cas d’utilisation couvraient un large éventail de domaines pour les particuliers et les entreprises, tels que les transferts entre pairs, les paiements de détail pour des biens et services et les transactions commerciales de faible valeur », peut-on lire dans le communiqué.
Les deux institutions financières ont notamment travaillé sur une « couche d’interface de programmation d’application (API) universelle » qui permettrait de connecter les infrastructures de la banque centrale et du secteur privé tout en facilitant les paiements avec les CBDC de détail.
« Le projet a fourni des leçons sur les aspects clés d’un système CBDC de détail, tels que la conception d’API, les modèles de confidentialité, la sécurité et la programmabilité du secteur privé », précise-t-elle.
La BRI cite une trentaine de cas d’utilisation pour les CBDC à destination des particuliers avec par exemple le paiement en ligne et hors ligne, les QR codes, les smartphones ou encore les micropaiements.
Nous pensons que Rosalind peut apporter une contribution significative à la façon dont les organisations du monde entier réfléchissent et s’engagent dans la conception des systèmes CBDC de détail », s’est félicité Francesca Hopwood Road, responsable du BRI Innovation Hub London Centre.
La Banque des règlements internationaux mène des expérimentations sur les CBDC depuis plusieurs années. En 2022, via le projet Dunbar et épaulée par 4 banques centrales, elle concevait des prototypes de « plateformes multi-CBDC » pour les paiements internationaux. Aussi, avec le projet Marina, la BRI collaborait avec la Banque de France pour tester les échanges transfrontières en CBDC en s’appuyant sur des AMM.
Dans l’actualité plus récente, l’institution annonçait le lancement prochain de Pyxtrial, une plateforme de monitoring des stablecoins.
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