La filiale philatéliste du groupe La Poste, Philaposte , commercialisera prochainement un « bloc de timbres NFT ». Les tokens, associés à des timbres physiques, seront émis sur la blockchain Tezos.
Après un premier projet NFT en collaboration avec Binance cet été, qui mettait en vedette des facteurs, le groupe La Poste récidive, via sa filiale Philaposte, et proposera, début février, un « bloc de timbres NFT » au tarif de 8 euros, rapporte LeMonde.
Grâce à la technologie NFT, Philaposte souhaite rendre « unique » chaque timbre en les associant à des doubles numériques enregistrés dans la blockchain. Et l’entreprise a choisi de se tourner vers le réseau Tezos pour émettre les jetons associés à ses timbres physiques.
Lorsque Le Groupe La Poste entre sur le marché NFT, il s’appuie sur la blockchain Tezos. Le service postal français a annoncé le lancement de 100 000 exemplaires de timbres postaux physiques liés à des NFT. Un beau projet visant à moderniser la philatélie traditionnelle, qui compte déjà de nombreux fans à travers le monde », a commenté Hadrien Zerah, President chez Nomadic Labs, sur Linkedin.
Pour Frédéric Morin, il s’agit de « faire de ce bloc avant tout un objet de collection physique » qui s’inscrira « dans une démarche de collection avec plusieurs éditions par an » et en « garantir son authentification ».
Des services postaux européens, dont ceux de l’Autriche et la Suisse, offrent déjà ce type de produit. Le directeur adjoint de Philaposte a précisé s’être inspiré de ses voisins.
Proposé donc à 100 000 exemplaires début février, le « bloc de timbres NFT » sera vendu uniquement en ligne, via un site web dédié du groupe français.
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