Le fabricant français de hardware wallets, Ledger, a pris ses quartiers dans The Sandbox. Objectif : la mise en place de diverses actions pédagogiques dans le métaverse pour se prémunir contre les risques de piratage.
Piratages, « hacks », escroqueries, exploitations de failles de sécurité…Divers vocables qui sont malheureusement monnaie courante au sein de l’écosystème crypto. Dernier exemple en date : le colossal piratage du réseau Ronin qui a permis aux malfrats de dérober la bagatelle d’environ 600 millions de dollars, laissant les usagers dans l’incompréhension et le désarroi le plus total. Pour se prémunir contre ces risques et renforcer « l’éducation » en la matière, le fabricant tricolore de crypto-wallets s’est offert 36 parcelles dans le métaverse de The Sandbox. Un partenariat révélé à l’occasion de la « Non Fungible Conference », se déroulant en ce moment à Lisbonne.
Un « terrain de jeu » résolument vaste où Ledger posera les jalons d’une série de jeux éducatifs « play to earn » pour alerter sur les risques encourus en cas de manquements aux obligations de sécurité au sein de la crypto-sphère.
En associant le recours aux bonnes pratiques et l’aspect ludique, nous offrons un accès transparent à l’industrie sans exposer les utilisateurs qui, ainsi, peuvent se renseigner tout en s’amusant », explique Ian Rogers, directeur de l’expérience chez Ledger.
Le choix du métaverse comme « porte d’entrée » dans l’univers des crypto-actifs ne doit rien au hasard, dans la mesure où les novices, désireux de se familiariser avec les us et coutumes de l’industrie privilégieront assurément ce canal pour sa facilité d’accès et son appréhension relativement simple. Une donnée prise en considération par Ian Rogers dans son « déploiement » dans The Sandbox.
Ce dernier, qui œuvrait précédemment en tant que directeur du digital du numéro 1 mondial du luxe LVMH, a également tenu à vanter les mérites du self-custody, sous réserve d’en maîtriser tous les codes. Ce que Ledger veut (également) s’évertuer à montrer avec cette incursion dans le métaverse. « Le self-custody vous donne vraiment une liberté personnelle, mais c’est aussi une responsabilité. Vous devez la prendre très au sérieux afin de conserver ce droit et surtout ne pas le perdre », a spécifié le dirigeant.
Un partenariat de choix pour l’entreprise hexagonale qui fait partie des leaders mondiaux parmi les fabricants de crypto-wallets, ces derniers ayant vocation à abriter en leur sein les clés privés des utilisateurs. Initialement dévolue à la prise en charge de crypto-monnaies « canal historique » telles que Bitcoin (BTC) ou Ethereum (ETH), la société française a récemment mis sur orbite son Ledger Nano S plus qui fait notamment la part belle aux très populaires jetons non fongibles (NFT). Ce nouveau crypto-portefeuille est en capacité de prendre en charge 5 500 actifs numériques.
La licorne française est décidément sur tous les fronts puisqu’outre le lancement de ce produit, Ledger est également l’un des fers de lance de l’initiative NFT Factory, visant à promouvoir le développement d’un écosystème NFT dans l’Hexagone et en soutenant les ambitions de la France dans ce domaine. Un costume d’ambassadeur taillé sur mesure pour Ledger.
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