Considérée comme la collection NFT la plus « hype » du moment, Azuki peut-elle, sur le long terme, tenir la dragée haute à des projets établis comme Bored Ape Yacht Club et CryptoPunks ?
Nom de code : Azuki. Incontestablement le projet NFT de ce premier semestre 2022. Encore embryonnaire au regard de son incroyable potentiel, le marché des jetons non fongibles peut déjà se targuer de bénéficier de l’élan de collections faisant déjà office de navire-amiraux de l’industrie. A l’instar de la collection Bored Ape Yacht Club ou encore CryptoPunks. Mais de nouveaux venus aux dents longues semblent bien déterminés à braquer les projecteurs sur eux. A l’instar de la collection de tokens Azuki qui crée l’émoi depuis le début de l’année civile, bénéficiant d’un intérêt croissant. Doux euphémisme.
Point d’orgue de cette curiosité, qui se mue petit à petit en véritable tendance de fond, la vente pour 420,7 ETH soit l’équivalent 1,4 million de dollars du NFT Azuki #9605, considéré comme la seconde pièce la plus rare de la collection. Prudence (et discrétion) étant mère de sûreté sur le front des crypto-actifs de toute obédience, un membre de RedBeanDAO – LA communauté Azuki, cette appellation désignant les « haricots rouges » soit la traduction littérale de Azuki en japonais -répondant au pseudonyme @treboomin sur Twitter, a revendiqué cette vente sur le réseau social.
Ce dernier, qui l’avait acquis en janvier dernier au prix de 120ETH, réalise au passage une jolie plus-value, de près d’un million de dollar au cours actuel, félicitant au passage le nouvel acquéreur, répondant également au pseudo nébuleux de @Bitcoin4Freedom. Dès lors, comment cette collection a-t-elle à ce point marqué de son empreinte ce premier trimestre 2022 ?
Une rapide et concise présentation s’impose. La collection Azuki abrite en son sein 10 000 avatars issus de l’anime japonais éponyme. Elle a vu le jour en janvier dernier sous l’impulsion de Chiru Labs, une start-up basée à Los Angeles, dirigée par un quartet – anonyme cela va de soi – répondant aux pseudos ZAGABOND, 2pm.flow, location tba et HoshiBoy. Ils prétendent avoir fourbi leurs armes professionnelles au sein d’entités prestigieuses comme Google, Facebook ou au sein de protocoles de finance décentralisée (DeFi). Jusqu’ici rien de très novateur par rapport à ses contemporaines mentionnées en préambule.
L’analyste NFT de The Block Research, Thomas Bialek tente d’avancer plusieurs explications pour expliquer cette popularité fulgurante. Tout d’abord, Azuki est, à ce jour, l’un des premiers projets sur le thème de l’anime à élargir ses horizons et se forger un destin grand public. L’analyste ajoute que l’expérience susmentionnée de l’équipe dirigeante a fait le reste, cette dernière fourmillant d’initiatives pour sa communauté qu’elle cajole tout particulièrement. Sans oublier le lancement de son propre jeton, BEAN, pour consolider ce sentiment d’appartenance à la « famille Azuki ».
Dans le détail, les NFT Azuki ont dépassé les 500 millions de dollars de volume de ventes à ce jour sur OpenSea avec un prix plancher à 21 ETH. Sur le seul mois de mars, le volume de transaction de la collection est estimé à 37 417 ETH (122,6 millions de dollars) contre « seulement » 28 053 ETH (92 millions de dollars) pour une collection pionnière comme CryptoPunks.
En termes de capitalisation globale, Azuki qui rappelons-le a vu le jour en janvier dernier, reste, pour le moment, derrière ces illustres devancières. Mais avec une capitalisation totale de 217 231 ETH, la dynamique est clairement du côté d’Azuki. Les précurseurs CryptoPunks et Bored Yacht Club sont désormais prévenus.
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