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La Sacem a noué un partenariat avec Pianity afin de permettre aux ayant droit d’émettre des NFT musicaux et bénéficier d’une « nouvelle rémunération ».
Mardi, la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique, qui annonçait se lancer dans les NFT le mois dernier, a dévoilé un accord avec la startup parisienne spécialisée dans les NFT musicaux Pianity.
Grâce à cette alliance, la Sacem souhaite mettre en place une rémunération au titre du droit d’auteur pour la musique vendue au format NFT.
Cela inclut notamment le « droit de suite », une innovation majeure dans l’industrie musicale permise par les NFT. A ce titre, chaque fois qu’un de ces NFT sera revendu à l’avenir, les créateurs de l’œuvre musicale bénéficieront d’une nouvelle rémunération », peut-on lire dans le communiqué.
Selon la société de gestion des droits d’auteur, les NFT représentent en outre de « nouvelles opportunités » pour les créateurs et leurs publics.
« C’est une grande fierté pour nous d’élaborer aux côtés de la Sacem le cadre juridique pour un format aussi récent que les NFT. Avec ce partenariat, nous faisons un grand pas vers la mise en place d’un écosystème vertueux où la création de valeur est redistribuée directement aux ayants-droit, qu’ils soient auteurs, compositeurs ou éditeurs », s’est de son côté félicité Kevin Primicerio, cofondateur et patron de Pianity.
En octobre, la Sacem annonçait offrir des NFT dans le cadre de « Les Grands Prix Sacem », un événement organisé le 13 décembre prochain et dans lequel l’organisme décernera des récompenses aux professionnels du monde de la musique.
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