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PWC rallie le metaverse à la cause du développement durable

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PwC France et Maghreb s’associe à la Fondation ELYX. Le motif de ce partenariat ? Démontrer la contribution possible du métavers et du Web3 aux 17 Objectifs de Développement Durable définis par les membres de l’ONU. Une gageure ?

 

Metaverse et développement durable vont-ils de pair ? C’est ce que va s’efforcer de démontrer la filiale France et Maghreb du cabinet de conseil et d’audit PWC. Celle-ci annonce en effet son association avec la Fondation ELYX.

Cette dernière, sous l’égide de la Fondation Bullukian, vise à assurer la promotion des Droits humains et de l’Agenda 2030. L’agenda, c’est avant tout 17 objectifs de développement durable établis par les États membres de l’ONU.

Une bombe à retardement climatique

Dans ce cadre, ELYX a mené plusieurs projets en lien avec le Web3 et le métavers. Une de ses aspirations consiste ainsi à « faire du Web3 un levier d’accélération pour l’atteinte des Objectifs de développement durable. »

Cependant, le récent rapport de synthèse du GIEC signale combien de tels objectifs sont difficiles à atteindre. Leurs « atteintes reculent », constatent même PWC et la Fondation ELYX. Les deux partenaires proposent donc d’accélérer les actions. Et le metaverse constituerait pour cela un accélérateur.

Les technologies émergentes (intelligence artificielle, réalité étendue, blockchain, etc.) peuvent apporter des solutions durables au service de l’écosystème (gouvernements et entreprises) tout en contribuant au progrès de la société », estime PWC.

Le Web3 contributeur au progrès

Encore faut-il le démontrer. Le cabinet et la fondation onusienne « invitent l’ensemble de leur écosystème à réfléchir et à construire des solutions autour de 10 convictions. » Ces convictions porteront « sur la manière dont le métavers et le Web3 peuvent contribuer au progrès de la société. »

« A terme, l’objectif est de transformer ces convictions en solutions applicables », précise Pauline Adam-Kalfon, la responsable de l’activité Web3 pour la filiale française du cabinet de conseil. Elle rappelle que l’entreprise a lancé, dans ce même but, un Tech Lab ou espace immersif.

En septembre dernier, la question de la compatibilité du métavers avec les enjeux du numérique responsable était posée à l’occasion de la première édition du Forum des métavers. Et celle-ci n’était nullement tranchée à l’issue des débats.

Un métavers durable à créer

Les discussions mettaient en évidence les problèmes environnementaux posés par le metaverse et ses usages. Par nature ou nativement, le métavers n’est pas responsable ou durable. Cela passera, entre autres, par le respect de critères d’éco-conception et la responsabilisation des utilisateurs.

Accenture promeut par exemple, un « quotient développement durable » et la prise en compte réelle des enjeux RSE dans les choix de solutions numériques. Des solutions qui englobent le métavers et les technologies Web3. Frédéric Bardeau de l’Académie du Métavers, outre la formation et la culture, préconise le recours à réglementation.

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Christophe Auffray
Cofondateur et rédacteur en chef adjoint - Journaliste spécialiste de la transformation numérique depuis 2005, Christophe a notamment été rédacteur en chef adjoint chez ZDNet. Il suit de près l’actualité autour des actifs numériques et la décrypte au quotidien. Contact : christophe@coins.fr